Chères concitoyennes et chers concitoyens de St-Lambert, je vous écris aujourd’hui en tant que femme, entrepreneure, bénévole engagée dans la communauté et maman. Les élections municipales approchent à grands pas et je ressens autour de moi, malheureusement, parfois, un désintérêt envers notre politique locale, comme une désillusion, à laquelle s’ajoute, rapidement, le manque de temps qui est commun au sein des jeunes familles de mon quartier.
Nous sommes des parents impliqués qui tentent d’être, à la fois des professionnels avec des carrières florissantes et des adultes avec des loisirs… la politique… oh que ça peut être lourd! J’aimerais, malgré tout, vous inviter à voter massivement aux prochaines élections municipales. Je suis la première qui jongle avec ces rôles au quotidien et qui réalise à quel point ça peut être essoufflant. Le municipal, c’est le palier de gouvernement qui risque toutefois de toucher notre même quotidien rapidement.
Ayant grandi à St-Lambert, je suis de retour dans la municipalité depuis six ans et je vois combien cette ville se transforme et le nombre de jeunes familles qui ne cesse de grandir. On choisit de s’établir ici pour la proximité de Montréal, mais aussi pour l’esprit de communauté de cette ville qui vibre avec sa rue commerçante et où l’on sait qu’on rencontrera des amis à chaque coin de rue, au parc, à la bibliothèque, au centre des loisirs ou sur la terrasse d’un restaurant.
Que voulons-nous pour les prochaines années à St-Lambert? Qu’est-ce qui rendra la vie de nos enfants et la nôtre plus douce? Cette lettre ne se veut pas partisane, elle se veut un appel aux urnes à ces jeunes électeurs (je ne sais d’ailleurs pas à quel âge on n’est plus considéré comme jeune), aux familles: le 2 novembre, faisons-nous entendre!
Camille Desrosiers-Gaudette, résidente du District 6
