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50 ans du Service de la logistique: un rôle essentiel au sein des Forces armées
le jeudi 19 juillet 2018
Modifié à 17 h 07 min le 19 juillet 2018
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ÉVÉNEMENT. Depuis le 1er juillet 2017, le drapeau du Service de la logistique des Forces armées canadiennes voyage d’un bout à l’autre du monde afin que les logisticiens puissent célébrer la 50e année d’existence de leur Service. Le 34e Bataillon des services du Canada, situé à Saint-Hubert, avait été ciblé pour recevoir le drapeau le 19 juillet. Le Courrier du Sud était présent pour l’occasion.
Sans le Service de la logistique, il serait fort difficile pour les forces navales, aériennes et terrestres de faire leur travail. Équipement, armes, véhicules, vivres, moyens de transport et approvisionnement sont toutes des nécessités que s’occupe de fournir le Service depuis 50 ans.
«C’est un bel événement pour nous; atteindre les 50 ans, ça démontre que nous sommes très utiles au système militaire, explique l’adjudant-chef du 34e bataillon de service André Gouin. Sans la logistique, il serait dépourvu de beaucoup de choses… 80% des guerres sont perdues si on coupe en logistique. Notre rôle est essentiel.»
Jusqu’à maintenant, le drapeau a visité plus d’une dizaine de pays à travers le monde et terminera sa course lors d’un défilé à Ottawa le 19 octobre, où le Service de la logistique recevra la désignation royale de Sa Majesté et deviendra le Service royal canadien de la logistique.
Pour l’adjudant-chef, qui a préparé l’événement, il était important de regrouper les trois unités de la réserve – le 438e Escadron tactique d’hélicoptères, le HMCS Donnacona et le 34e Bataillon des services du Canada – lors du passage du drapeau à Saint-Hubert.
«Au lieu de garder le drapeau à une seule unité, j’ai préféré regrouper les trois: on a convié la marine pour faire du bateau avec le drapeau sur le fleuve, on utilise l’armée de terre pour l’amener en véhicule jusqu’à la base de Saint-Hubert, puis les hélicoptères pour l’amener au-dessus de Montréal. On voulait démontrer le lien entre les trois unités sur le plan de la logistique», indique l’adjudant-chef Gouin, qui fait partie du Service depuis 35 ans.
Ainsi, le 19 juillet au matin, des membres du HMCS Donnacona ont amené le drapeau sur le fleuve à partir du Club nautique de Longueuil, qui avait accepté de partager ses installations pour l’occasion. L’équipe du 34e Bataillon des services l’a ensuite accroché sur son camion militaire et a filé vers Saint-Hubert, où les membres du 438e Escadron tactique d’hélicoptères le récupéreront pour lui faire survoler Montréal le 20 juillet.
Esprit de corps
Pour les membres du Service de la logistique, l’esprit de corps est depuis toujours une priorité.
«Un de nos gars a eu un accident en moto, raconte le maître de première classe du HMCS Donnacona Martin Baribeau. Il s’est cassé le tibia. Il a publié sur les réseaux sociaux qu’il trouvait la journée longue à l’hôpital. Les infirmières n’avaient jamais vu autant de monde rendre visite à un patient. Les gars des Forces lui amenaient des cadeaux, de la nourriture, etc.»
Les membres des Forces peuvent passer plusieurs mois loin de la maison lors de leur mission.
«On habite chacun dans nos familles, mais quand on se retrouve, c’est là qu’on voit qu’on est unis et qu’on a un esprit de corps. S’il arrive quelque chose à quelqu’un, on prend soin de lui. On ne laisse jamais personne derrière. Le groupe est toujours aussi fort que son maillon le plus faible», conclut l’adjudant-chef André Gouin.