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Jean-Luc Brassard a redécouvert sa région

le mercredi 28 juillet 2021
Modifié à 0 h 00 min le 28 juillet 2021
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Les randonnées à vélo ont permis au champion olympique Jean-Luc Brassard de redécouvrir sa région. (Photo - gracieuseté)

Bien qu’il ait eu l’occasion de voyager dans plusieurs pays en tant qu’athlète, Jean-Luc Brassard a appris à redécouvrir sa région au cours des dernières années, que ce soit par les sentiers pédestres ou les pistes cyclables.

« Il faut dire que mes temps de loisirs ont bien changé depuis quelques années », signale le papa de deux jeunes enfants.

Celui-ci ajoute que la longue période de pandémie a aussi été un élément qui a changé beaucoup de choses dans le quotidien de sa petite famille, en permettant notamment de découvrir l’environnement du Camp Bosco, situé à deux pas du domicile familial.

« On est allé prendre des marches pratiquement tous les jours, été comme hiver. À prime abord, ça n’apparaît pas spectaculaire comme activité, mais ces randonnées finissaient toujours par être instructives. C’était souvent l’occasion d’apercevoir un cerf, un hibou ou des bernaches », raconte-t-il.

À vélo

Par ailleurs, même si son temps de loisirs est davantage minuté à son horaire, Jean-Luc a recommencé à faire du vélo tout en découvrant un vaste réseau de pistes cyclables accessibles à tous.

« Mais je ne fais plus du vélo pour la course, je n’ai plus cet aspect de compétition en moi, j’ai tout épuré cela de mon train de vie, note-t-il. J’aime bien pousser une pointe de vitesse à l’occasion, mais sans plus. »

Que ce soit sur la piste cyclable du canal Soulanges, au Parc régional de Beauharnois-Salaberry ou sur les hauteurs de la Covey Hill, le roi des bosses s’émerveille devant les paysages qui lui servent de décor à ciel ouvert.

« À vélo, il y a une dimension qu’on n’a pas lorsqu’on se déplace en voiture. Par exemple, traverser le pont Mgr-Langlois nous fait constater la grosseur des barrages et l’important volume d’eau qui passe par là. »

Brassard dit aussi avoir été étonné de constater, en roulant sur la rive sud du canal de Beauharnois, la longue distance qu’on peut parcourir en longeant le cours d’eau, sans même croiser une seule résidence.

Le cycliste-randonneur voue une admiration particulière pour les routes de campagne du Haut-Saint-Laurent, notamment le secteur de la Covey Hill. 

« C’est sans doute le petit triangle oublié du sud du Québec, un endroit exceptionnel pour le vélo. Plusieurs amateurs qui privilégiaient autrefois les Basses-Laurentides ou le Mont Royal ont maintenant découvert ce secteur. »
Pour Jean-Luc Brassard, la région du Suroît renferme des trésors naturels qu’il faudra s’employer à préserver. « On a un trésor comparable au Mont Tremblant, sauf qu’on a de la misère à le voir parce qu’il est à l’horizontale au lieu de la verticale. »