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Aéroport à Saint-Hubert : une évaluation environnementale

le lundi 16 décembre 2024
Modifié à 10 h 59 min le 17 décembre 2024
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Une étude environnementale en deux phases a été menée. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)

Une évaluation environnementale du site qui accueillera le terminal de l’Aéroport métropolitain de Montréal (MET) à Saint-Hubert n’a pas relevé d’importantes sources de contamination sur le terrain.

La grande majorité des échantillons prélevés, lors d’une évaluation du site en 2022, ne recelait pas de quantité de contaminants qui dépassaient les seuils permis. 

Toutefois, des échantillons ont montré des concentrations de métal qui excèdent les standards fixés par le Conseil canadien des ministres de l’environnement pour un usage industriel.

Simon-Pierre Diamond confirme toutefois que, selon les ingénieurs consultés par le MET, ces concentrations ne posent pas d’enjeux pour la construction d’une aérogare et de l’ensemble des installations. Quelques opérations de décontamination ont toutefois eu lieu avnat le début de la construction.

Selon ce rapport, on ne retrouve pas de zones humides ou d’autres environnements critiques sur le site ou sur les sites adjacents. La phase 1 de l’évaluation, qui se concentre sur les activités actuelles et passées sur le site, fait cependant état de la présence potentielle d’hirondelles de rivage («sand martin birds»), une espèce vulnérable. 

Le rapport a fait état d'informations du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ). Le ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs a toutefois précisé que cet avis n'est jamais définitif, car «certaines portions du territoire sont méconnues et une partie des données existantes n'est pas encore intégrée au système, présente des lacunes quant à la précision géographique ou encore, a besoin d'être actualisée ou davantage documentée».

MET a effectué un inventaire de terrain pour vérifier la présence d'hirondelle de rivage sur le site. Il s'agit d'une obligation du Règlement de l’aviation canadien de répertorier systématiquement la présence d’animaux sur le site.

«Par son exhaustivité et son caractère continu, il s’agit de l’inventaire faunique le plus fiable et précis existant pour ce site, explique M. Diamond. Ainsi, nous précisons qu’il n’y a pas de présence de l’hirondelle de rivage à l’aéroport. Par contre, nous confirmons la présence occasionnelle de goélands.»