Grâce à la généalogie génétique, les enquêteurs du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) ont pu identifier le meurtrier de Sharron Prior près de 50 ans après les faits. Un scénario semblable s’est répété l’année suivante pour un autre dossier du SPAL. La résolution de ces deux crimes nous a donné envie de plonger au cœur de dossiers non résolus; d’une part en devoir de mémoire, mais aussi pour mieux comprendre ces nouvelles avancées scientifiques.

Les microbes, bien souvent honnis du commun des mortels, sont pourtant bien utiles dans le cadre d’une enquête judiciaire. Pour Audrey-Anne Leblanc, étudiante à la maîtrise en microbiologie judiciaire, la science touche entre autres ces deux cibles : la résolution de crimes anciens, de même que l’érosion du titre «tueur en série». 

Le maire de Saint-Clet, André Leroux, et sa compagne, Christiane Maurice, ont été assassinés dans leur résidence du chemin du Ruisseau Nord, le 5 juillet 1994. 

Johanne Foessl a été assassinée dans sa résidence de la rue Chambord, à Candiac. C’est une agente immobilière qui a fait la macabre découverte le 7 février 1998. 

À Saint-Hubert, le 4 juin 1972, Chantal De Montgaillard âgée de 4 ½ ans est portée disparue après avoir été laissée sans surveillance dans la voiture de son père.

Les proches de Lise Brisebois ont signalé sa disparition en mars 1990. Quelques mois plus tard, la découverte de restes humains permet au coroner de conclure à une mort violente par homicide.

Portée disparue en février 1992, Nicole Sassoon a été retrouvée sans vie quatre mois plus tard, près des écluses de Sainte-Catherine.

Le 9 avril 1978, Jocelyne Major, une adolescente de 15 ans de Sainte-Martine, quitte le domicile familial après une dispute. Elle n’a jamais été revue depuis. 

Annette Labelle a été vue vivante pour la dernière fois le 19 juin 1986, au Café Rialto à Montréal. Son corps a été retrouvé en bordure de l’Autoroute 30, à Saint-Hubert, quelques jours plus tard.