Faits divers

Attaque à l’eau bouillante : l’accusée plaide non coupable

le vendredi 11 octobre 2024
Modifié à 12 h 53 min le 21 octobre 2024
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Stéphanie Borel, accusée de voies de fait graves pour avoir présumément jeté de l’eau bouillante sur un jeune garçon de 10 ans à Longueuil, a plaidé non coupable, le 11 octobre, au palais de justice de Longueuil.

La femme de 46 ans reste détenue jusqu’à sa prochaine comparution le 16 octobre pour son enquête de remise en liberté. Un interdit de non-publication empêche de révéler tout élément qui pourrait identifier la victime.

Le garçon a été aspergé d'eau bouillante, alors qu'il revenait de l'école. Il a subi des brûlures sérieuses au visage, au corps et à la tête. Stéphanie Borel a été arrêtée le jour même, avant d'être libérée sous promesse de comparaitre.

C’est après avoir obtenu de nouveaux éléments de preuve que le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a autorisé la nouvelle accusation et lancé un mandat d’arrêt aujourd’hui.

La Couronne est représentée par Me Gabriella St-Onge tandis que l’accusée est défendue par Me Mélanie Brochu.

Sur place, la famille a préféré ne pas commenter l'affaire.

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