Opinion: Aux parents des élèves du Centre de services scolaire Marie-Victorin
Nous souhaitons vous assurer aujourd’hui que nous entendons votre appel. Les professionnels de l’éducation – psychoéducatrices et psychoéducateurs, psychologues, orthophonistes, conseillères et conseillers d'orientation, bibliothécaires, analystes etc. – sommes pleinement conscients des conséquences à court terme du processus de négociations en cours depuis près d’un an et demi.
C’est bien à contrecœur que nous en venons à tenir des jours de grève. Toutefois, c’est en ayant à l’esprit les conséquences sur les enfants que nous ne souhaitons pas conclure une entente à tout prix. L’ensemble des conditions de travail amène de plus en plus de professionnels à quitter le milieu de l’éducation publique. Les présentes offres inéquitables du gouvernement accentuent le manque de reconnaissance et rend inacceptable l’écart salarial qui ne fait que se creuser avec les autres secteurs d’activités, dont le privé.
L’ajout de ressources professionnelles proposées par le gouvernement est inutile si ceux-ci ne postulent pas pour les postes déjà vacants.
Nous devons donc prendre des moyens contraignants maintenant pour assurer la pérennité des services professionnels publics. À long terme, ces gains seront directement profitables à l’ensemble des enfants et à leur famille.
Nous prenons en considération les éléments que vous soulevez et nous espérons que vous êtes témoins de l’ouverture dont nos membres font part dans leur travail auprès de vos enfants tout autant que dans la recherche de solutions à la situation actuelle.
Nous vous remercions de la sensibilité dont vous témoignez sur les enjeux de cette négociation et nous espérons que vous tenez bon malgré les inconvénients vécus. Les professionnels de l’éducation sont encore là pour vous.
Carol Beaupré, agent de réadaptation, vice-président SPPM et délégué Marie-Victorin
Marie-Claude Michaud, psychologue, déléguée adjointe SPPM