Benoît L’Écuyer pourrait de nouveau être écarté de comités
Le président d’arr. du Vieux-Longueuil et conseiller municipal de l’opposition Benoît L’Écuyer pourrait bien être écarté des deux dernières instances auxquelles il siège. En début de séance du conseil d’arr. du Vieux-Longueuil le 3 juillet, des élus d’Action Longueuil ont voulu déposer des ajouts à l’ordre du jour afin de désigner des membres au comité consultatif d’urbanisme (CCU) de l’arrondissement et à la Corporation du Vieux-Longueuil en fête. Or, lors du vote pour permettre ces ajouts – demandé par le conseiller de l’opposition Xavier Léger –, le conseiller municipal Tommy Théberge a voté contre, ce qui a semblé être une erreur d’inattention, ayant lui-même proposé l’un des ajouts. Puisque cinq élus contre quatre ont voté en défaveur, la proposition a été battue. Selon cette proposition, le CCU aurait accueilli Éric Bouchard et Jonathan Tabarah pour exclure Benoît L’Écuyer et Xavier Léger, deux élus de l’opposition. La présidence aurait été retirée au troisième conseiller de l’opposition, Michel Lanctôt, pour être accordée à Monique Bastien. M. Théberge aurait par ailleurs remplacé M. L’Écuyer à la Corporation du Vieux-Longueuil en fête. Une proposition similaire pourrait bien être de nouveau soumise à la prochaine séance du conseil. «On ne peut pas présumer que ce sera exactement pareil, mais il y a de bonnes chance que ça revienne», laisse-t-on entendre au cabinet de la mairesse. Au lendemain du départ de cinq conseillers du parti de l’opposition Longueuil Citoyen, la formation de plusieurs commissions et comités a été revue. Le conseiller municipal Benoît L’Écuyer y a perdu cinq postes, dont celui à la Commission des finances. Le principal intéressé y voyait une «vengeance» contre lui. Si les changements entrevus à la séance du Vieux-Longueuil se concrétisaient, M. L’Écuyer serait exclu de toutes formes d’instances. Selon le directeur des communications au cabinet de la mairesse Jean-Luc Benoît, il ne s’agit pas d’une attaque contre M. L’Écuyer. «Il y avait un équilibre à rétablir, justifie-t-il. Il y a eu des discussions avec les élus pour en venir à ces propositions. Il y avait une volonté de rebrasser les cartes.»