Une demande officielle a été déposée par la Ville de Longueuil auprès de la Direction de la gestion de la faune (DGFa) de l’Estrie, de Montréal, de la Montérégie et de Laval afin de créer le refuge faunique du Boisé-Du-Tremblay.
Cette initiative, portée en vertu de l’article 122 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, permettrait au ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) d’établir un refuge sur des terres publiques, privées ou mixtes.
Ce statut juridique encadrerait l’utilisation des ressources du territoire et la pratique d’activités récréatives, dans le but de préserver l’habitat d’espèces fauniques jugées prioritaires. Lorsqu’un terrain privé est concerné, une entente doit d’abord être conclue avec le propriétaire.
S’étendant sur 170 hectares, le projet d’établissement du refuge faunique Boisé-Du-Tremblay vise la protection et la conservation de l’une des plus importantes métapopulations de rainette faux-grillon de l’Ouest recensées en Montérégie. La Ville ajoute que le refuge contribuerait également à la sauvegarde de plusieurs autres espèces animales et végétales à statut précaire, consolidant ainsi la valeur écologique exceptionnelle de ce milieu naturel.
Le Boisé-Du-Tremblay s’étend sur 170 hectares, soit l’équivalent d’environ 209 terrains de football canadien. (Photo: Le Courrier du Sud – archives)

À la suite à la réception de la déclaration d’intention, le MELCCFP proposera à la Ville la signature d’un protocole d’entente d’inclusion tel qu’exigé par la loi.
Ce n’est pas la première fois que Longueuil demande un changement de statut pour le Boisé-Du-Tremblay. Une telle demande a été effectué en 2017 sous l’administration de la mairesse Caroline St-Hilaire.

