Brossard investit 7,6 M$ dans ses parcs, espaces verts et sentiers
Le conseil municipal a profité de son assemblée spéciale du 31 mars pour approuver des dépenses en immobilisations totalisant 7,6 M$ pour ses parcs et espaces verts ainsi que pour l’éclairage de ses sentiers. Une somme de 6,6 M$ servira ainsi pour des travaux d’aménagements des parcs Sorbonne, Olympia, Marin, Poly-Aréna, Beaumont, Bourgogne, Montpetit et Radisson. Les travaux sont prévus en 2021 et 2022. Le 1 M$ restant permettra d’effectuer des travaux d’éclairage de sentiers piétonniers, également en 2021 et 2022. Les sentiers visés sont Napoléon-Normandie, Molière-Moquin, Albanie-Parc Saint-Alphonse, Marquette-Malraux, Trudeau-Pelletier, Pelletier-Séville, Bourdon-Milan, Trinidad-Rome, Pelletier-Rousseau, Trinidad-Tyrol, Condor-Cormoran et Bienville-Bourgeois. «Ce règlement inclut également les fonds pour mener les études préparatoires en vue des plans et devis des sentiers 2023», peut-on lire dans les documents de la Ville. Adoption d’un plan directeur Le conseil municipal a par ailleurs adopté, le 23 mars, son Plan directeur des équipements récréatifs et collectifs extérieurs 2021-2031, préparé par la firme BC2. Cet outil de gestion «est nécessaire et permettra à l'organisation de prendre des décisions adaptées au maintien des actifs (réaménagement d'équipements existants) et à la croissance effrénée (nouveaux projets de parcs) de la Ville de Brossard», indiquent les documents municipaux. «Je suis très fière de l’exercice qui a été entamé pour produire ce plan directeur, a indiqué la mairesse Doreen Assaad lors de l’adoption. À mon avis, tous les critères de priorisation ont été bien définis, les orientations données et avec ça, on a notre plan d’action détaillé. Ça va éviter des situations partisanes et des gens qui tirent sur la couverte.» Bien que satisfaites de l’adoption du plan, les conseillères Sophie Allard et Julie Bénard ont toutes deux mentionné qu’elles auraient aimé que la firme s’appuie sur des données démographiques plus récentes pour le produire. Sophie Allard a entre autres déploré que le rapport n’ait pas tenu compte de l’augmentation rapide de la densité sur le boul. Saint-Laurent, un secteur enclavé dans lequel on retrouvera près de 4000 personnes dans un futur assez rapproché. «Mais on m’a assurée que ce plan directeur pourrait être amendé en fonction des changements à venir dans les prochaines années, a ajouté Mme Allard. Je compte sur l’administration pour garder un œil là-dessus, pour s’assurer que nos infrastructures soient adéquates pour nos citoyens et qu'aucun secteur ne soit oublié.» Julie Bénard a de plus indiqué qu’elle aurait aimé que le plan compte des données socioéconomiques. «Je crois qu’on se doit, comme ville de gens tout de même assez privilégiés, de prendre soin des plus démunis et d’avoir une sensibilité aux endroits où il peut y avoir des milieux socioéconomiques qui ont un peu plus de besoins. Je pense que c’est une chose à prendre en compte dans les loisirs.»