Brossard peut devenir « un axe de développement économique régional », dit Doreen Assaad
Selon la mairesse Doreen Assaad, sa ville a «tout en main pour que Brossard continue son développement économique, culturel et immobilier».
Revenant sur la tenue du Sommet de la rentrée 2023 organisé par l’Association québécoise des transports qui s’est tenu à Brossard, Mme Assaad a vanté le «positionnement privilégié» de la ville en terme de développement, notamment grâce au «facteur de réussite» qu’est le Réseau express métropolitain (REM).
À cet égard, elle a indiqué avoir parlé aux planificateurs du Réseau de transport de Longueuil (RTL) concernant les plaintes, commentaires et problèmes soulevés par les usagers. «Bien sûr, il y a des ajustements à faire. Il y en a eu, et il y en aura», a-t-elle mentionné.
«Tout est en place pour faire de notre ville un axe de développement économique régional générant des bénéfices pour l’ensemble de la population brossardoise et de la Rive-Sud», a affirmé Mme Assaad, en début de séance du conseil du 19 septembre.
L’investissement de 8 milliards du REM, en plus des 4,5 G$ pour la construction du nouveau pont Samuel-De Champlain, tout autant «d’atouts» dit Mme Assaad, pour poursuivre son développement économique et immobilier et rendre Brossard attractive notamment pour la tenue de congrès d’affaires nationaux et internationaux.
Selon la mairesse, le centre-ville de Brossard, dont le projet sera présenté d’ici la fin de l’année, «viendra asseoir le positionnement de cheffe de file de notre ville».
Sécurité routière
La mairesse a de plus identifié la sécurité routière comme un enjeu prioritaire, pour lequel la Ville a montré son «audace», avec le feu de ralentissement éducatif (FRED).
Elle a alors rappelé l’importance d’innover afin de capter l’attention de tous sur cet enjeu prioritaire.
«Malheureusement, on doit bien se l’avouer, nous étions en avance sur la réglementation, a-t-elle exposé, alors que le projet pilote a été interrompu par le ministère des Transports et de la Mobilité durable. Tout cela pour vous dire que nous sommes à l’affût de moyens de sensibilisation non répressifs auprès des automobilistes pour assurer la sécurité de la population.»
«J’espère que le MTQ écoute et réalise qu’on a besoin de plus d’outils dans notre coffre à outils», a renchéri le conseiller municipal Patrick Langlois, citant quelques initiative de villes pour améliorer la sécurité routière.
La campagne de sécurité routière «C’est fragile. Ralentissez», lancée récemment, se poursuivra en 2024.