Brossard se penche sur la restauration d’un habitat de la rainette

Le Bois de Brossard. (Photo: Le Courrier du Sud – Archives)
Brossard a déposé des demandes d’aide financière aux Fonds Rainette et Fonds des Municipalités pour la biodiversité afin de mener une étude d’avant-projet visant la restauration de l’habitat de la rainette faux-grillon dans le Bois de Brossard.
Une analyse préliminaire a déjà révélé trois zones près de l’aire d’accueil du projet de Bioparc qui sont propices à la réalisation de travaux de restauration de l’habitat de la rainette.
L’étude d’avant-projet est toutefois nécessaire pour évaluer la faisabilité de restaurer un habitat potentiel de l’espèce menacée. Elle permettrait de déterminer les mesures de restauration à mettre en place pour créer un habitat favorable, que ce soit par l’abattage d’arbres morts, l’éradication d’espèces exotiques envahissantes, la plantation ou l’excavation d’étang.
Elle évaluera la possibilité d’introduire la rainette dans la zone à la suite des travaux.
La Ville souhaite mener cette étude en collaboration avec l’organisme Ciel et Terre et Tommy Montpetit, reconnus pour leur expertise sur la rainette et la région.
Celle-ci s’échelonnera jusqu’en octobre.
La Ville voit dans les travaux de restauration et la présence éventuelle de la rainette à cet endroit un attrait pour les citoyens et un potentiel d’éducation et de sensibilisation.
La rainette faux-grillon «est très peu répandue au Québec et sa présence à Brossard est un atout important en termes de biodiversité, rappelle la Ville. La mortalité des frênes ainsi que l’envahissement par certaines espèces envahissantes sont des enjeux majeurs pour la pérennité de l’espèce à proximité de l’aire d’accueil du Bioparc dans le Bois de Brossard, ainsi que pour la qualité paysagère du site.»
Opportunité
La restauration de la rainette dans le Bois de Brossard n’était pas planifiée en 2024, mais la Ville a voulu saisir l’opportunité de bénéficier de subventions, considérant les partenariats envisageables et ses orientations en matière de protection de la biodiversité.
Les frais reliés à l’étude d’avant-projet, estimés à 30 000$, seraient entièrement couverts par les programmes d’aide financière; le Fonds Rainette et le Fonds des municipalités pour la biodiversité accorderaient respectivement une somme de 15 000$.
Des demandes d’aide financière pourront aussi être soumises à ces mêmes programmes pour les travaux de restauration, qui seraient effectués en 2025-2026.