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Santé
Campagne de la Fondation de l’Hôpital Charles-LeMoyne: une visite toute spéciale
le mercredi 25 avril 2018
Modifié à 16 h 22 min le 25 avril 2018

SANTÉ. En marge du lancement de la campagne de financement de la Fondation de l’Hôpital Charles-LeMoyne, les porte-paroles Sophie Lorain, Dominic Arpin et Josée Lavigueur ont visité des patients de trois départements de l’hôpital, le 25 avril. Une occasion de prendre le pouls du travail accompli par les médecins et les infirmières et d’entendre la voix de ceux qui bénéficient directement de ces soins. Le Courrier du Sud y était.
Dans le département d’hémodynamie, Réjean Perron était tout sourire malgré le fait qu’il allait passer sur la table d’opération pour une coronarographie quelques moments après. Il subissait pour une deuxième fois depuis 2004 une opération similaire.
«Vous avez l’œil lumineux de quelqu’un qui a bon espoir», s’est exclamé Josée Lavigueur pour casser la glace.
«Je me sens bien», a tout bonnement dit l’homme de Saint-Jean-sur-Richelieu, se permettant même quelques blagues au passage.
Le Dr Potter nous a ensuite présenté la salle d’opération, visible depuis l’inter-salle. Il explique que de nombreuses opérations sont effectuées alors que le patient n’est pas endormi, pour maintenir la communication entre ce dernier et le chirurgien.
«On veut savoir si le patient ressent des douleurs, on veut aussi pouvoir répondre à ses questions. Le patient peut voir toute la procédure, expose le spécialiste. L’avantage est aussi que le patient peut ensuite retourner chez lui en-dedans de quatre heures. S’il y a anesthésie générale, il doit rester ici durant une journée.»
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Réjean Perron et sa conjointe ont reçu de la visite.[/caption]
De la résilience
Au quatrième étage, en oncologie, Francine Cournoyer rayonnait. D’entrée de jeu, elle a partagé avec Josée Lavigueur, Sophie Lorain et Dominic Arpin qu’elle prend des marches dans les couloirs du département. Jusqu’à «huit tours d’un coup!» Elle incite même d’autres patients à faire de même.
Atteinte de leucémie aigue, elle reçoit de soins depuis cinq mois.
Les premiers mois ont été particulièrement éprouvants, surtout pour la famille, dont ses deux enfants, a admis Mme Cournoyer.
Elle a dû demeurer hospitalisée pendant plus de 28 jours consécutifs, recevant de nombreux traitements. Deux traitements de trioxyde d’arsenic étaient à venir et terminaient une première série.
C’est néanmoins l’espoir de la guérison qui lui donne le moral. «On m’a dit ce matin que j’avais deux bonhommes blancs… ça veut dire des globules blancs», a-t-elle raconté, émue.
Mme Cournoyer se montre très confiante. «Dre Latour m’a promis de me guérir!» a-t-elle exprimé.
«On ne peut rien promettre mais on fait tout ce qu’il faut pour vous guérir», a souligné la médecin.
Les trois porte-paroles ont tous souligné le courage de Mme Cournoyer et Dominic Arpin lui a assuré, en lui faisant l’accolade, qu’il marcherait pour elle au Relais pour la vie.
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Francine Cournoyer[/caption]
Une naissance
La visite s’est terminée sur une note très heureuse alors que Catherine Ponton nous a accueillis à peine 24 heures après avoir donné naissance à une petite fille de 7,4 lb.
«On ne connait pas son nom encore. On hésite entre Léonie et Sandrine», a-t-elle mentionné. Il s’agit du deuxième enfant de Mme Ponton, qui a un garçon de 16 mois.
«L’accouchement a très bien été. Six poussées et elle était sortie!» a relaté la mère, tenant sa petite bien blottie contre elle.
Josée Lavigueur n’a pu s’empêcher de prendre la petite Léonie – ou Sandrine – dans ses bras, donnant lieu à un moment attendrissant qu’elle a voulu immortaliser.
«Êtes-vous toujours touchée, après toutes ces années?» a demandé Sophie Lorain au Dre Delisle, qui pratique depuis 20 ans des accouchements.
«Oui, a-t-elle répondu instantanément. Ça fait partie de notre paie.»
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Catherine Ponton a accouché de sa petite fille à peine 24 heures avant notre visite[/caption]
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Josée Lavigueur avec la petite Léonie... ou Sandrine.[/caption]



