Cerfs : Longueuil doit attendre la décision de la Cour d'appel
La Ville de Longueuil devra attendre la décision de la Cour d’appel avant d’effectuer l’abattage des cerfs. La cause a été entendue ce 25 novembre à la Cour d’appel du Québec.
La Cour d’appel doit ainsi se pencher sur une décision de la Cour supérieure, qui avait refusé la suspension de l’opération d’abattage de cerfs. Ainsi, cette audience ne traitait pas du bien-fondé de l'opération d’abattage planifiée par la Ville, mais de la décision de la suspendre ou non.
La partie composée de l’avocate Me Anne-France Goldwater, de la SPCA Montréal et de Sauvetage Animal Rescue a demandé de déposer une nouvelle preuve au dossier : un recensement par drones récemment effectué et dénombrant une soixantaine de cerfs dans le parc Michel-Chartrand.
Depuis juillet, la Ville de Longueuil, s’appuyant sur les données du ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs, soutient que plus de 108 cerfs habitent le parc-nature.
La preuve n’a pas été acceptée à cette étape du processus judiciaire.
Sur Facebook, le directeur de Sauvetage Animal Rescue Éric Dussault a indiqué que «c’est déjà une bonne chose», que toute opération d’abattage ou d’euthanasie soit interdite tant que la décision ne sera pas rendue.
«On va avoir des nouvelles dans les prochains jours, j’ose espérer», a-t-il ajouté.
Il a vanté l’argumentaire livré par Me Goldwater et la représentante de la SPCA Montréal. Il affirme avoir hâte que le débat se transporte vers la cause principale : «Nous on se bat sur le fond : on veut plus les sauver que les tuer».
Selon son résumé, la Ville de Longueuil a pour sa part insisté sur l’intérêt public et sur l’urgence d’agir pour protéger le parc-nature.
Le cabinet de la mairesse Catherine Fournier a préféré ne pas émettre de commentaires étant donné que la cause a été prise en délibéré.