Actualités

Chantier de construction : l’insouciance de certains oblige Longueuil à une dépense de 124 000$

Il y a 3 heures
Modifié à 14 h 49 min le 26 septembre 2024
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

L’imprudence de certains piétons et cyclistes qui ne respectent pas la signalisation d’un chantier coûte 124 000 à la Ville de Longueuil. (Photo: Le Courrier du Sud – Archives)

Malgré les affiches en place qui interdisent aux gens de circuler dans le secteur de la promenade René-Lévesque et de la Pointe-du-Marigot en raison des travaux de réaménagement, Longueuil doit prendre des mesures supplémentaires de sécurité, dont la présence de signaleurs, une dépense de 124 000 $.  

Le conseiller du district Fatima-du Parcours-du-Cerf (arr. Vieux-Longueuil), Marc-Antoine Azouz, a souligné les enjeux de sécurité majeurs qui se sont développés dès les premiers jours de travaux. 

«La présence d'un nombre important de personnes aux alentours du site, incluant notamment les piétons et cyclistes faisant fi de la signalisation en place, ainsi que les personnes en situation d'itinérance demeurant dans le campement situé sur les berges du fleuve à la Pointe-Du-Marigot (qui sont enclavés dans la zone des travaux et pour qui un accès doit être conservé en cas d'urgence), oblige l'entrepreneur à modifier la gestion des accès au chantier», de signaler M. Azouz lors de la séance du conseil du 17 septembre.

Vandalisme
Les clôtures installées originalement aux extrémités de la zone de travaux, conformément aux exigences contractuelles, ont été vandalisées quotidiennement en lien avec les nombreux va-et-vient dans le secteur.

Ces actes de vandalisme créent des brèches permettant le passage de certains usagers (cyclistes, coureurs, piétons, pêcheurs) qui ne respectent pas les interdictions d'accès clairement affichées aux entrées. Plusieurs incidents entre les contrevenants et la machinerie ont été signalés.

Ces intrusions dans le chantier, indique la Ville, rendent la gestion de la sécurité, qui est de la responsabilité de l'entrepreneur, extrêmement difficile, voire impossible dans ces circonstances. L'entrepreneur a considéré installer des barrières de type New Jersey (glissières en béton) pour renforcer les mesures en place, mais celles-ci ne permettaient pas de répondre aux demandes du SPAL qui doit intervenir fréquemment auprès de la population des campements et compliquerait le déroulement des opérations si une intervention d'urgence était requise.

Après analyse, la solution la plus appropriée et efficace est d'assurer un contrôle physique des entrées au chantier par la présence de signaleurs pendant les heures d'opération.

Cette dépense supplémentaire n'entraine pas d'augmentation à la valeur initiale du contrat qui est de 4,5 M$.