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Cinq ans du Marché fermier de Saint-Lambert : un succès qui ne démord pas

le lundi 12 juin 2023
Modifié à 11 h 07 min le 21 juin 2023
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Luc Tittley est fier du succès que connaît le marché fermier du vieux Saint-Lambert. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

À l’approche de l’ouverture du marché fermier du vieux Saint-Lambert, les commerçants s’activent et déjà les premiers clients commencent à se promener sur le site adjacent au parc Mercille. En une dizaine de minutes, de nombreux citoyens défilent de chapiteau en chapiteaux, une file d’attente se dessine devant le kiosque des légumes et la rumeur court : les fraises du Québec sont arrivées!

Cette activité au cœur de Saint-Lambert est bien aimée de la communauté et des commerçants, estime Luc Tittley, membre du CA de l’organisme à l’origine du marché, À la fortune du pot.

Assis sur une table à quelques pas de l’action, M. Tittley réfléchit à la recette du succès de l’initiative.

«Je pense que ce qui donne le cachet au marché, c’est l’implication des citoyens dans l’opération. Moi, j’habite près d’ici et on est des vieux citoyens à Saint-Lambert, donc on se connaît bien. Ça aide beaucoup à vendre le marché, en plus de l’offre de produits», relate-t-il.

L’emplacement permet également au marché d’avoir une bonne visibilité selon lui, alors qu’il est situé tout près du centre-ville, sur un stationnement entre deux rues.

À l’année de sa création, en 2019, environ 8000 clients avaient visité le site. Deux ans plus tard, le nombre avait doublé. Et si la météo continue de coopérer les jeudis, 2023 pourrait bien être l’année la plus fructueuse.

 

 

 

 

Des curieux chez les villes voisines

Selon une étude réalisée il y a deux ans par l’organisme, 70% de la clientèle du marché provient de Saint-Lambert. L’autre 30% vient principalement des villes avoisinantes comme Longueuil et Brossard.

«C’est un rayonnement assez intéressant pour marché de quartier. Ce n’est pas un marché régional ici!» souligne M. Tittley.

D’ailleurs, ce dernier admet s’être fait approcher par des citoyens de Greenfield Park, du Vieux-Longueuil et de Brossard, qui aimeraient avoir une proposition similaire sur leur territoire.

«On a développé une certaine expertise, on sait ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne moins bien. Ça permet de choisir une offre de service qui correspond bien au profil de la clientèle», évoque-t-il, donnant l’exemple des viandes de spécialité, offerte au marché de Saint-Lambert et sa clientèle avec un peu plus de moyens.

Manger local

L’organisme À la fortune du pot est né en 2018, une année avant la mise en place du marché. Alors que la Ville n’avait pas renouvelé le contrat de l’organisation qui s’occupait de l’ancien marché, des citoyens déçus ont décidé de lancer un OBNL et ont fait une offre à la Ville pour tenir le marché sur un nouveau site, celui devant le Centre multifonctionnel.

La Ville a accepté et depuis ce temps, À la fortune du pot organise le marché fermier et le marché de Noël, dans une mission de promouvoir l’alimentation saine, de qualité et de proximité.

«On souhaite rapprocher les consommateurs urbains aux producteurs de la région», soutient M. Tittley.

Le marché fermier se tient tous les jeudis jusqu’au 19 octobre, de 15h à 19h.

 

La mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain, était présente pour célébrer les cinq ans du marché. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

 

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