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Cinq oiseaux de proie observables dans la région

le lundi 04 septembre 2023
Modifié à 19 h 51 min le 01 septembre 2023
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Le faucon émerillon, un oiseau très vocal! (Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

Au Québec, il est possible d’observer 27 oiseaux de proie, selon l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie. Plusieurs de ceux-ci peuvent d’ailleurs être aperçus dans la région. En collaboration avec Louise Falcon, présidente du Club d’ornithologie de Longueuil, Le Courrier du Sud vous en présente cinq.

Balbuzard pêcheur

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

Observable d’avril à octobre

Répandu dans tout l’hémisphère nord, le balbuzard pêcheur niche le long du fleuve Saint-Laurent et est fidèle à son nid. «Dès que l’on connaît son nid, on le retrouve année après année», souligne Mme Falcon. Un nid qui sera la plupart du temps sur des structures humaines comme les tours de communication ou les pylônes électriques.

Il est facilement reconnaissable par son corps brun et sa tête blanche avec un masque brun. On le voir entre autres sur la piste de la voie maritime, au parc Marie-Victorin à Longueuil, au parc de la Frayère à Boucherville et au parc de la Commune à Varennes.

 

 

Pygargue à tête blanche

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

Observable à l’année

Emblématique des États-Unis, le pygargue à tête blanche est lui aussi fidèle à son nid, année après année. On peut entre autres le voir sur l’île Grosbois aux îles de Boucherville. Cet énorme oiseau de proie est reconnaissable avec sa queue et sa tête blanche, qu’il a seulement à l’âge adulte.

 

Buse à queue rousse

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

Observable à l’année

C’est la buse la plus répandue parmi les quatre présentes au Québec. Elle se distingue par sa queue rousse, que l’on observe chez l’adulte. On a de bonnes chances de la voir le long des autoroutes 20 et 30, dans les rangs ou les artères du parc industriel. Elle aime bien se percher sur le bord des routes et chasser les rongeurs qui sont frappés par les autos. «Son vol est puissant, elle fonce sur sa proie et retourne se percher pour la dévorer», explique Mme Falcon.

 

Épervier de Cooper

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

Observable à l’année

L’épervier de Cooper peut habiter les forêts, les bosquets, ou les milieux semi-ouverts. On retrouve des couples nicheurs au parc Michel-Chartrand, au parc de la Cité et au parc de la Frayère. «C’est un super bon chasseur d’oiseaux et il est capable de chasser en forêt. Il a des ailes rondes, larges, qui lui permettent de manœuvrer entre les arbres», décrit Louise Falcon. Son dos est gris-bleu et il a la poitrine et le ventre pâles avec des rayures rousses.

 

Faucon émerillon

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

Observable surtout au printemps et à l’été

Faucon gris-brun de taille moyenne, lui aussi s’urbanise et profite du buffet des mangeoires. C’est un champion du vol rapide : il fait des piqués pour foncer sur ses proies et les assommer, pour ensuite les attraper pendant qu’elles déboulent. «Un couple chaque année va choisir le plus grand conifère du quartier. Et quand il niche près de chez vous, il est facile à repérer, parce qu’il circule beaucoup, mais surtout parce qu’il est très vocal», indique Mme Falcon.

 

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