Cinq questions à Josée Lavigueur, porte-parole du Défi des générations
Josée Lavigueur est ambassadrice de la première heure de cet événement dont la mission est de faire bouger les gens et d’amasser de l’argent pour les fondations des Hôpitaux Anna-Laberge à Châteauguay, Charles-Lemoyne et Pierre-Boucher à Longueuil ainsi que de l’Hôtel-Dieu de Sorel. Son engagement ne s’estompe pas au fil de ses participations, a-t-elle témoigné à Gravité Média.
Vous êtes porte-parole du Défi depuis ses débuts en 2015, à l’époque où il ne concernait que l’Hôpital Charles-Lemoyne. Six ans plus tard, quelles raisons motivent votre implication ?
J’accepte d’abord parce qu’il s’agit d’une cause magnifique. Puis, mon oncle Albert qui m’était très cher est décédé du cancer et j’ai vu à quel point il a été bien entouré à l’Hôpital Charles-Lemoyne. Aussi, j’ai donné naissance à mes deux filles à cet endroit et ça m’a fait réaliser qu’il y a de grands événements, tristes et heureux, qui se déroulent dans les hôpitaux.
Et évidemment, le fait que ce soit un mouvement lié à l’activité physique vient me chercher. C’est directement relié à ce que je promeus depuis toujours. Avec la pandémie, je pense qu’on a commencé à réaliser que bouger fait du bien. Pas pour avoir un corps de rêve dans notre maillot – c’est correct si c’est ce que certains veulent – mais avant tout pour l’impact sur notre santé. L’activité physique est nécessaire à tout le monde et ça peut être fait dans le plaisir. Ç’a toujours été mon message.
La nouvelle formule à la maison, appliquée depuis la pandémie, permet-elle à chacun d’y trouver son compte?
Absolument, c’est ce que j’aime de cette formule. Il n’y a pas de temps chronométré ou de distance particulière. On est plutôt dans la découverte au quotidien. On peut marcher avec un membre de sa famille, faire une séance de yoga, rouler à vélo, faire de la randonnée pédestre, etc. Tout est possible, suffit de trouver une activité qui nous convient.
Avec la pandémie, qui a exposé les besoins criants des aînés, puis l’isolement des jeunes avec l’école à la maison, trouvez-vous que le nom du Défi des générations prend plus que jamais son sens ?
Je n’y avais pas pensé, mais oui! En fait, j’aime beaucoup le nom du défi. Plus que jamais, on ressent les besoins de tout le monde. D’ailleurs, participer au Défi des générations, c’est aussi donner un coup de main à la recherche, en plus des soins offerts. Puis, faire de l’activité physique est bon pour la santé mentale de tous. On le comprend mieux maintenant avec la pandémie.
Que diriez-vous pour convaincre une personne de participer ?
On me propose de donner tout en prenant ma santé en main, alors pourquoi pas? C’est peut-être moi qui vais retirer du bénéfice de ce financement, un jour ou l’autre. Voilà un bon moment pour faire une prise de conscience sur ma santé.
Est-ce difficile de mobiliser des participants à distance ?
Non, car il fallait quand même que les gens se préparent pour l’activité sur place dans les éditions prépandémie. Maintenant, ils ont encore plus de liberté. D’ailleurs, l’édition 2020 a permis d’amasser 500 000$, une somme énorme pour un événement virtuel! Ce fut une idée brillante de réunir les quatre fondations et celles-ci m’impressionnent par leur sens de l’organisation.
Défi des générations
Les donateurs peuvent s’inscrire en ligne seuls ou en équipe, puis doivent sélectionner un nombre de minutes d’exercices qu’ils pourront réaliser chaque semaine, selon l’activité de leur choix. Ils devront aussi amasser des fonds au bénéfice de leur hôpital d’ici le 25 septembre. Le défi se conclura par un rassemblement où chacun pourra célébrer ses efforts.