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Club de soccer de Saint-Hubert : les études préparatoires pour des vestiaires encore repoussées

le mardi 27 août 2024
Modifié à 14 h 06 min le 23 août 2024
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

Le Club de soccer de Saint-Hubert devra vraisemblablement se débrouiller encore longtemps sans vestiaires et se contenter des tables de pique-nique comme bureau non officiel et des conteneurs pour ranger ses équipements près des terrains du parc Rosanne-Laflamme. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)

Les joueurs et joueuses du Club de soccer de Saint-Hubert devront encore attendre avant d’avoir accès à des vestiaires aux abords des terrains du parc Rosanne-Laflamme, les élus de Longueuil ayant de nouveau repoussé l’étude de ce projet, cette fois à 2027. 

George Volikakis, administrateur du Club, s’est présenté au micro lors de la période de questions de la séance extraordinaire du conseil municipal du 20 août concernant l’adoption du Plan triennal d’immobilisations (PTI). 

«Le Club de soccer de Saint-Hubert fait cette demande depuis douze ans. On a fait cette demande à l’administration de Mme St-Hilaire, à celle de Mme Parent, et là à celle de Mme Fournier», a indiqué l’administrateur.

Il concède que les choses se sont passablement bien déroulées cet été dû au manque d’activités à l’aréna en raison de travaux. «On avait accès aux six vestiaires et à la salle des arbitres. À certains moment, on utilisait les six vestiaires», fait remarquer M. Volikakis.

Il a rappelé que le Club de soccer de Saint-Hubert est l’un des douze clubs nationaux reconnus, une licence nationale qui lui permet d’évoluer au plus haut niveau au Québec. «On a besoin de vestiaires et on a besoin de bureaux près des terrains que nous utilisons», a-t-il réitéré. 

M. Volikakis est revenu sur les explications qui lui ont été fournies par le passé tant par le conseiller Alvaro Cueto que par le Leader de la majorité Jonathan Tabarah à l’effet que la Ville devait consacrer ses budgets à réparer des «choses existantes» avant de penser à en construire des neuves. «Mais vous allez toujours réparer des choses existantes!» de faire remarquer M. Volikakis.

Respecter la capacité de réalisation
En réponse, M. Tabarah a remercié M. Volikakis pour ses services à la communauté mais a réitéré le fait que plusieurs autres projets avaient été repoussés. Il a ajouté que la Ville devait respecter sa capacité de réalisation à l’interne et que des choix déchirants avaient été faits. «Celui-ci en fait partie», a-t-il précisé.

Pour Jonathan Tabarah, Leader de la majorité au conseil, les projets d’infrastructures susceptibles de recevoir une subvention doivent être priorisés aux dépends des autres. (Photo: Chaîne YouTube de la Ville de Longueuil)

«On tire la sauce à son maximum. On finance la majorité de nos infrastructures par dettes parce qu’on n’est même plus capables d’en payer comptant», d’ajouter le Leader de la majorité.

M. Tabarah a indiqué que les élus avaient donné l’orientation à la direction générale de se concentrer le plus possible sur les projets de la TECQ afin de ne pas laisser sur la table des dizaines de millions de dollars en subventions.
«Si j’ai à prioriser entre un chalet sportif et un aqueduc…», de laisser tomber M. Tabarah.

Un montant de 100 000$ avait été prévu en 2024 dans le PTI 2023-2024-2025 de Longueuil pour des études préparatoires pour la construction de vestiaires. Toutefois, dans la nouvelle mouture du PTI, ce montant a été repoussé en 2026 puis en 2027.

Néanmoins, M. Tabarah s’est montré ouvert à l’idée de voir si ce projet ne pourrait pas être devancé en 2026.

En novembre dernier, M. Tabarah avait qualifié de «blessant» le fait que des jeunes ne puissent avoir accès à un vestiaire et des toilettes.

Joint par Le Courrier du Sud, M. Volikakis s’est dit un peu rassuré par les propos de M. Tabarah en rappelant que l’absence de vestiaires et d’espaces de bureau causait «bien des ennuis» à l’organisation du Club de soccer de Saint-Hubert qui compte plus de 2500 joueurs. «J’espère maintenant voir ce projet se réaliser avant ma retraite», de lancer en riant l’administrateur.

TECQ
Mis en place dans le cadre de l’Entente Canada‑Québec relative au Fonds de la taxe sur l’essence, le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) contribue au financement des infrastructures municipales et locales en matière d’eau potable, d’eaux usées, de voirie locale et d’autres types d’infrastructures.