Candidat conservateur: s’investir pour la prochaine génération

«Ce n’est pas normal qu’un jeune de 24-25 ans n’ait pas accès à la propriété, comme c’était le cas pour ses parents.» (Photo : gracieuseté)
Avec la venue récente d’un troisième enfant dans sa famille, le moment n’était peut-être pas l’idéal pour Nicolas Godin de se présenter comme candidat lors des élections fédérales sous la bannière du Parti conservateur du Canada (PCC), mais l’homme de 42 ans estime au contraire que c’est la bonne décision, car il le fait d’abord et avant tout «pour la prochaine génération».
Ses rencontres avec les citoyens sur le terrain de la circonscription de Mont-Saint-Bruno–L’Acadie lui confirment que les gens ont besoin d’un changement, a-t-il avancé.
«Les jeunes me parlent beaucoup de la crise du logement et aussi de l’inflation. Ce sont des problèmes majeurs au Canada. Ce n’est pas normal qu’un jeune de 24-25 ans n’ait pas accès à la propriété, comme c’était le cas pour ses parents», a lancé en entrevue celui qui dit militer pour le Parti conservateur depuis 20 ans parce qu’il se reconnaît dans ses idées et ses propositions.
Afin d’atténuer la crise, le PCC entend éliminer la TPS sur tous les logements neufs de moins de 1,3 M$, ce qui permettrait aux acheteurs d’économiser jusqu’à 65 000 dollars sur l’achat d’un logement moyen et de stimuler la construction de 36 000 nouveaux logements chaque année.
«L’ombre du président américain plane sur nous. On sent la peur des gens, ils sont nerveux et inquiets», a ajouté le Montarvillois qui précise que le PCC s’engage à soutenir les entreprises et les employés à travers cette période d’incertitude. Il rappelle aussi que les Conservateurs veulent éliminer les barrières intraprovinciales afin de renforcer le commerce au pays.
«Notre qualité de vie s’est détériorée, il faut qu’on redresse notre pays et au plus vite», a-t-il fait valoir. Pour y arriver, son parti veut couper les impôts de 15% pour le travailleur moyen. «Il est important de redonner de l’argent dans les poches des citoyens», a conclu le père de famille.