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Contrat de 882 000$ : les policiers auront de nouvelles armes

le mercredi 31 janvier 2024
Modifié à 8 h 55 min le 31 janvier 2024
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

Longueuil a procédé à l’achat de 850 pistolets Glock 45 pour les policiers de l’agglomération. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)

En fin de vie utile, les 719 pistolets 9mm actuellement utilisés par les agents du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) seront remplacés par 850 pistolets Glock 45 au coût de 882 266$.

Trois modèles de deux distributeurs exclusifs étaient admissibles pour cet appel d'offres. À la suite du processus, deux soumissionnaires ont présenté des offres pour les trois modèles ayant obtenu les meilleurs pointages à la suite d’un processus d'homologation.

Le modèle d'arme choisi est le Glock 45. (Photo : Service de police de l'agglomération de Longueuil) 

Le SPAL a finalement opté pour le pistolet Glock 45 en raison de son ergonomie plus compacte et mieux adaptée à la réalité des policiers.

C’est le fournisseur ontarien Rampart international Inc. qui assurera la livraison de ces nouvelles armes de services et accessoires.

Outil essentiel
Comme l’indique la Ville, l’arme de service constitue un outil essentiel pour les policiers afin d’assurer leur sécurité et celle des citoyens.

Les pistolets 9mm actuellement utilisés ont été acquis en 2004. Ils sont maintenant en fin de vie utile selon les critères d'usure, de fiabilité et de désuétude, obligeant des interventions de réparation et à l'achat de plus en plus fréquent de pièces de remplacement.

Afin de maintenir les équipements fonctionnels, conserver un niveau de service fiable et sécuritaire, le remplacement des armes est donc rendu nécessaire.

Disposition
En vertu du  Règlement sur les armes à feu des agents publics, l’agence de services publics offrira les anciennes armes utilisées par le SPAL au contrôleur des armes à feu du Québec ou au commissaire de la Gendarmerie royale du Canada pour qu’elles soient détruites, utilisées à des fins éducatives, scientifiques ou de recherche ou conservées en tant qu’arme à feu d’époque. 

Cependant, en cas de rejet de cette proposition, l'agence de services publics ne peut se débarrasser de ces armes qu'en les faisant détruire.