Déneigement : les plaintes des jours de tempête seront dorénavant traitées
Les requêtes formulées au 311 à Longueuil les journées de tempêtes seront dorénavant traitées, et non seulement comptabilisés, comme c’était le cas lors des dernières saisons hivernales. Il n’y a visiblement pas que l’octroi des contrats qui a fait ressurgir le déneigement parmi les discussions des élus de Longueuil, à la séance conseil du 7 juillet. Ainsi, neuf élus contre cinq ont voté en faveur du traitement et du suivi des requêtes au 311 les jours de tempête, et ce, malgré l’avis défavorable du comité exécutif. «Peu importe le moment, nous avons besoin de toute l’intelligence citoyenne pour améliorer nos services, indiqué la conseillère Colette Éthier, à l’origine de cette demande. Si les citoyens prennent le temps d’écrire ou d’appeler au 311, c’est parce qu’ils ont un problème qui mérite une réponse.» Le traitement des plaintes les jours de tempête risquerait d’engorger les services de déneigement, selon le conseiller Éric Bouchard. «Pourquoi on ne les traite pas: les équipes ont des opérations à faire. Et au bout de la journée, souvent, les requêtes sont résolues», a-t-il affirmé. Réflexion sur les amendes Le conseil municipal, encore à neuf élus contre cinq, a également donné mandat à la Commission du transport actif et de la circulation de se pencher sur le montant des amendes que reçoivent les citoyens qui garent leur voiture dans la rue lorsqu’un avis d’interdiction de stationner est en vigueur. Aux yeux de Mme Éthier, 100$ plus les frais est un montant trop élevé. «C’est certainement dissuasif, pour les gens de mauvaise foi, mais c’est une amende salée pour un oubli de bonne foi.» La conseillère souhaite que la Commission étudie la possibilité d’une amende moins élevée pour une première infraction et d’un montant plus élevé en cas de récidive. La conseillère municipale Nathalie Boisclair a insisté sur l’efficacité du caractère dissuasif d’un tel montant, alors que les avis d’interdiction de stationnement étaient moins respectés lorsqu’une infraction coûtait moins cher, «ce qui compliquait les opérations et créait beaucoup de frustrations des citoyens». Elle craint également qu’il soit difficile de créer une échelle de coût, alors que les policiers ne peuvent identifier s’il s’agit d’une première ou deuxième contravention. La mairesse Sylvie Parent a jugé «dommage» de retourner cette question en commission, alors qu’«on a eu explications des services». Par ailleurs, une personne-ressource sera ajoutée au sein du Comité technique afin de recevoir les questions, suggestions et observations des élus sur les opérations de déneigement. Mme Éthier a également déposé un avis de proposition afin d’améliorer le déneigement pour les personnes à mobilité réduite en collaboration avec le milieu communautaire, favoriser les technologies pour améliorer les opérations de déneigement, rehausser les normes et standards en matière d’accessibilité universelle et réaliser un bilan hivernal annuel incluant une section spécifique en matière d’accessibilité universelle. (A.D.)