Déontologie municipale : deux élus de Saint-Lambert cités à comparaître
Deux élus de Saint-Lambert, Loïc Blancquaert et Stéphanie Verreault, ont été cités à comparaître en déontologie municipale par le département des enquêtes de la Commission municipale du Québec (CMQ). On leur reproche d’avoir divulgué de l’information confidentielle.
Dans la première citation, la CMQ dit détenir de l’information susceptible de démontrer que M. Blancquaert a transmis un enregistrement d’un huis clos du conseil municipal à un tiers, ce qui est interdit selon le Règlement établissant le code d’éthique et de déontologie des élues et élus de la Ville de Saint-Lambert.
Invité à réagir, le conseiller municipal n’a pas offert de commentaires au Courrier du Sud ou en séance publique.
Du côté de Mme Verreault, la CMQ croit que l’élue municipale a divulgué des informations d’un huis clos d’un conseil municipal à un tiers. On lui reproche en outre d’avoir participé à une séance de travail du conseil tenue à huis clos alors qu’elle s’était déclarée absente de ladite rencontre.
« Pas justifiée »
Également invitée à commenter l’affaire, Mme Verreault a émis une déclaration lors de la séance publique du 21 janvier.
«J’ai toujours agi dans l’intérêt de la Ville. Je prouverai que cette citation n’est pas justifiée», a-t-elle affirmé, soulignant par ailleurs que cette citation n’est pas à l’origine d’une plainte à son égard, mais plutôt qu’elle a fait l’objet d’une analyse dans le cadre d’une enquête sur la Ville, «en lien avec une autre problématique».
«Dans toute cette histoire, j’ai essayé de mettre en lumière la problématique. On me reproche toutefois d’avoir divulgué de l’information confidentielle, que je ne peux préciser davantage puisque ma défense est en préparation», a-t-elle ajouté.
Malgré la situation, Mme Verreault a assuré qu’elle ne démissionnerait pas.
«Avec le recul, je comprends pourquoi parfois les gens préfèrent quitter et se désengager face à ce genre de problématique», a-t-elle cependant noté.
La mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain, a quant à elle indiqué au journal qu’elle n’avait pas de commentaires à formuler pour l’instant sur les deux accusations.