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Diane Lamarre réaffirme ses engagements en matière de santé et d’éducation

le mardi 06 février 2018
Modifié à 9 h 08 min le 06 février 2018
Par Sarah Laou

slaou@gravitemedia.com

POLITIQUE. Dans la circonscription de Taillon, bastion péquiste depuis 1976, la députée et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé Diane Lamarre veut continuer de s’impliquer auprès des familles et des organismes communautaires. En cette année d’élections générales provinciales, les porte-voix des différents partis multiplient rencontres et annonces auprès de leur potentiel électorat. À cet effet, Diane Lamarre recevait le 2 février la vice-cheffe du Parti québécois et porte-parole en matière de famille Véronique Hivon, qui effectue une tournée des régions. En conférence au centre communautaire Le Trait d’Union, la députée péquiste a notamment mis l’accent sur l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour la population de la Montérégie, dont 25% n’a pas de médecin de famille, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les efforts en matière de justice sociale. Mme Lamarre a annoncé son soutien au déploiement de l’offre de services de la Clinique de santé du Cégep Édouard Montpetit, qui offre déjà des services gratuits de consultation avec un médecin, d'évaluation de la santé, de prélèvement et de soins infirmiers aux citoyens. «Nous voulons rappeler que le PQ travaille au service des gens, a fait valoir Diane Lamarre. Dans notre circonscription, il y a des personnes qui sont dans une situation d’extrême pauvreté et notre objectif est de les mener à leur plein potentiel. Nous avons également le devoir de favoriser l’accès aux soins et de faire les choses autrement», a poursuivi la députée, qui en a profité pour présenter l’intention du parti de geler les rémunérations des médecins afin de valoriser l’ensemble des professionnels de la santé, en plus d’investir 500 M$ dans le soutien à domicile. En matière d’éducation, la députée de Taillon a ensuite invité Mme Hivon à commenter la récente annonce du PQ sur le retour du tarif universel pour les Centres de la petite enfance (CPE) à 8,05$ et l’abolition de la taxe famille. Ainsi, pour un deuxième enfant, le tarif serait réduit à 4$ par jour et l’accès gratuit pour enfants suivants. L’entrée serait sans frais pour les enfants provenant de familles pauvres dont le revenu est inférieur à 34 000$. «La qualité des services à la petite enfance est une priorité, a assuré Véronique Hivon. On veut miser sur les CPE et soutenir nos éducatrices, et pas forcément miser sur le modèle d’affaires des garderies privées. Il s’agit aussi de favoriser les services aux enfants ayant des besoins particuliers afin d’assurer l’égalité des chances. On parle de nos tout-petits, alors veut-on vraiment faire des profits sur leur dos?», a indiqué la vice-cheffe du Parti québécois, qui a entre autres souligné que le parti prévoyait un investissement de plus de 300 M$ pour soutenir les services à la petite enfance et valoriser la profession d’éducatrice.