Église anglicane : un premier aperçu du projet à venir

Un premier aperçu du projet qui pourrait voir le jour sur le site de l’église anglicane à Saint-Lambert a été présenté lors de la séance publique du 18 mars, où il faisait l’objet d’une demande de dérogations mineures – huit en tout – ainsi qu’une demande d’approbation de son plan d'implantation et d'intégration architecturale.

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À terme, l’église délabrée devrait être détruite pour laisser place à un nouveau bâtiment.

La cheffe de l’urbanisme à Saint-Lambert, Anik Fortin, a ainsi donné les grandes lignes du projet : quatre étages, des volumes qui s’inspirent du voisinage, une commémoration de l’ancien site et une composition architecturale qui s’inspire du magasin Taylor, situé face à l’église.

Les vitraux de l’ancien bâtiment seraient d’ailleurs intégrés à la nouvelle structure et quatre arches faites avec la même technique de construction que celles de l’église seraient aménagées.

Selon la mairesse Pascale Mongrain, le promoteur entend occuper les deux étages du haut, tandis que les deux étages du bas seront vendus comme condos commerciaux.

Coup de cœur et critiques

Le projet a fait l’objet d’un coup de cœur du Comité consultatif d’urbanisme (CCU) pour la qualité de son architecture et pour son approche d’intégration au noyau villageois de Saint-Lambert, a souligné Mme Fortin.

De plus, sur les huit dérogations mineures demandées, le CCU était favorable à l’unanimité pour cinq d’entre elles et favorable à la majorité pour les trois autres.

Les façades projetées sur la rue Elm et l'avenue Lorne. (Photo : Extrait de la séance du 18 mars - YouTube)

Quelques citoyens sur place ont cependant déploré un nombre élevé de dérogations accordées au futur promoteur.

Les demandes ont été approuvées à la majorité, avec pour seul dissident le conseiller Loïc Blancquaert. Parmi ses critiques envers le projet, l’élu s’est montré déçu que l’architecture du bâtiment ne rappelle pas le style néo-Tudor de l’église.

Il a également déclaré que «certaines dérogations ne sont pas mineures, mais majeures», évoquant entre autres la hauteur permise du bâtiment supérieure de 20% à la réglementation et y a vu une apparence d’iniquité envers les citoyens qui font des demandes pour leur propre maison.

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Le bâtiment actuel a bien mauvaise mine. (Photo : Le Courrier du Sud – Sylvain Daignault)