Élections municipales 2021 : le DGEQ clôt les dossiers concernant Xixi Li

Xixi Li. (Photo : Le Courrier du Sud - archives)
La conseillère municipale indépendante de Brossard Xixi Li se dit soulagée que le Directeur général des élections ait fermé deux dossiers d’enquête la concernant, et remontant aux élections municipales de 2021. L’enquête portait sur des allégations de présence partisane sur les lieux d’un bureau de vote, de tentative d’influence sur des électeurs et de dépenses électorales non autorisées.
«Je suis à la fois soulagée et reconnaissante du traitement juste et transparent de ce dossier par le DGEQ, a exprimé Mme Li. J’ai toujours défendu les valeurs d’intégrité et de transparence, et cette décision me permet de me recentrer sur l’essentiel : travailler avec et pour notre communauté.»
«Je réitère que ces plaintes étaient sans fondement et avaient pour but de nuire à ma réputation, le tout dans un contexte de tension politique, ajoute-t-elle. Malgré cela, je reste déterminée à servir le public avec respect, transparence et honnêteté.»
Elle fait part aussi de ses «sincères regrets» auprès des personnes qui auraient été affectées par cette histoire.
Le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud et le Service à la Famille Chinoise du Grand Montréal ont réagi à la nouvelle, par voie de communiqué.
Soulagés et reconnaissants envers le DGEQ, ils le remercient «pour les informations fournies, qui nous ont permis de mieux comprendre le cadre juridique entourant la prise de parole publique pendant les périodes électorales».
«Nous tenons tout de même à exprimer notre profonde inquiétude face à la tension et au contexte politiques qui ont enveloppé toute cette affaire et qui ont injustement terni nos réputations, avancent-ils. Nos ressources précieuses, qui auraient pu être investies dans le soutien à notre communauté, ont été détournées afin de répondre à ces accusations qui, ultimement, n’ont pas été retenues.»
Questionné sur les raisons qui mené à la fermeture des dossiers, le DGEQ a répondu qu’il ne commente pas publiquement de cas particuliers.
De façon générale, il ferme un dossier d’enquête «lorsqu’aucune preuve n’indique qu’une infraction aux lois électorales a été commise ou encore lorsqu’il n’a pas assez de preuve pour avoir une perspective raisonnable de condamnation, dans le contexte où il doit rencontrer un fardeau de preuve hors de tout doute raisonnable», explique la porte-parole Julie St-Arnaud Drolet.