Culture

Gabriel Landry expose à l'Agora Gallery de New York

le dimanche 20 décembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 20 décembre 2015

Jusqu'au 22 décembre, les visiteurs de la Grosse Pomme ont la chance d'admirer cinq toiles de l'artiste longueuillois Gabriel Landry, dans le mythique quartier Chelsea.

Le vernissage, qui a eu lieu au début du mois, a permis au peintre longueuillois de faire des rencontres «très sympathiques» et de voir les œuvres des autres artistes, toutes choisies en fonction de leur rapport à la forme. Pas étonnant que ses œuvres colorées et kaléidoscopiques y aient trouvé leur place.

L'exposition de l'Agora Gallery rassemble les œuvres d'une quinzaine d'artistes. C'est d'ailleurs un peu par hasard que M. Landry s'est retrouvé dans la sélection.

«Les responsables ont sans doute vu mes œuvres sur le web, explique l'artiste. J'ai reçu un courriel il y a un an, que je n'ai pas vu passer, puis un deuxième auquel j'ai répondu. J'ai envoyé 16 toiles et 5 ont été retenues. C'est à la fois une surprise et un très bel honneur.»

Apocalypse

Trois des tableaux exposés font partie de la série Apocalypse, réalisée au tournant des années 2000, en parallèle avec la conception du livre poétique  Au-delà de l'Apocalypse, avec le bibliste Jean-Pierre Prévost.

«Je m'intéresse beaucoup aux symboles; j'explore des thèmes philosophiques, spirituels et toujours universels. Les animaux sont aussi très présents dans mes tableaux», dit celui qui se décrit comme un «peintre de l'évènement».

«Mon œuvre est un kaléidoscope dirigé vers un monde sans frontières, un monde de rêve, réfléchissant à l’infini ma passion pour la peinture et la mise en symbole de la pensée et des valeurs humaines, par la ligne droite, par la ligne courbe et par la couleur pure.»

Un de ses tableaux, par exemple, inspiré par le débat sur les accommodements raisonnables, a été exposé dans les bureaux de la Commission Bouchard-Taylor.

Quand la réalité rattrape la fiction

La vie se nourrit parfois de drôles de coïncidences. Depuis trois ans, le cinéaste Gabriel Marian Oséciuc s'inspire de la vie et de l'art de Gabriel Landry pour réaliser un film de fiction. Dans ce film, le climax est justement une invitation pour une exposition à New York.

«C'est l'expérience d'une vie. Nous avons déjà fait 105 jours de tournage, dont plusieurs dans mon atelier de Saint-Hubert et d'autres dans mon village natal à Natashquan. Je ne sais pas encore ce que ça va donner, mais je suis très honoré qu'on s'intéresse à moi ainsi.»

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