Gilles Proulx nie avoir donné son appui à Sophie Stanké

POLITIQUE. Après Bernard Landry plutôt cet été, c'est maintenant au tour de l'animateur et chroniqueur Gilles Proulx d'affirmer avoir été faussement cité en tant qu’appui à Sophie Stanké, qui brigue l’investiture péquiste dans Marie-Victorin.
Vendredi, l'équipe de la candidate péquiste a publié un communiqué stipulant que l’animateur Gilles Proulx avait décidé d'appuyer la candidature de Sophie Stanké à l’investiture du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Marie-Victorin.
M. Proulx a rapidement démenti la chose en indiquant qu'il n'en était rien.
«Je n’ai pas dit que je m’engageais à l’appuyer», a assuré M. Proulx lorsque contacté par le Journal de Montréal, dans lequel il signe une chronique. Mes sympathies politiques vont plutôt, depuis quelque temps, à la Coalition avenir Québec (CAQ).»
M. Proulx dit avoir été contacté par l’entourage de Mme Stanké qui lui a résumé son programme, après quoi il l’a félicitée pour la portion concernant la langue française, mais sans plus.
Le communiqué de presse émis par l'équipe de Sophie Stanké vendredi contenait pourtant une longue citation de l'animateur disant se réjouir de la candidature Mme Stanké et de ses positions concernant la défense de la langue française.
«Je n’ai eu aucun doute sur la qualité de la candidature de Sophie dès que j’ai su qu’elle se présentait à l’investiture du Parti québécois dans Marie-Victorin. Nous avons un objectif commun : la défense de la langue française. Elle s’y engage quotidiennement et particulièrement en étant la porte-parole du mouvement Montréal Français. Sophie sera une excellente députée qui saura faire du dossier de la langue française un outil important afin de servir les aspirations de tous les citoyennes et citoyens du comté de Marie-Victorin», y fait-on dire à M. Proulx.
«Une mésentente»
La porte-parole de l'équipe Sophie Stanké explique qu'il y aurait simplement eu «une mésentente» avec Gilles Proulx.
«Je crois qu'en fait, il ne savait pas que Mme Stanké se présente à l'investiture péquiste dans Marie-Victorin, s’est défendu la porte-parole de l'équipe Sophie Stanké. Le tout c'est fait au téléphone, il y avait du bruit dans la maison. Il y a visiblement eu une mauvaise communication. Je viens de lui parler au téléphone et il me dit qu'il est sympathique avec notre programme sur la défense de la langue française, mais qu'il ne peut pas appuyer le PQ. On s'est mal compris, c'est tout!»
Bernard Landry aussi
C'est pourtant la seconde fois en peu de temps qu'une personnalité de renom affirme avoir été faussement citée en tant qu’appui à Sophie Stanké
En juillet dernier, Sophie Stanké avait publié un communiqué dans lequel elle se réjouissait d’avoir reçu «l’appui officiel» de Bernard Landry.
M. Landry avait par la suite signalé qu’il souhaitait demeurer neutre en vue de la course à l’investiture dans Marie-Victorin et que, par le fait même, il n’appuyait pas Mme Stanké.
L'équipe de Sophie Stanké soutient que les deux affaires sont différentes. «M. Landry nous avait assuré de son soutien, nous avions reçu son appui officiel. Il y a eu des pressions politiques dans ce dossier-là, c'est clair.»