Itinérance : des intervenants psychosociaux accompagneront les policiers de Longueuil

Les itinérants sont de plus en plus nombreux à Longueuil. Certains ont adopté les passerelles entourant la station de métro. (Photo gracieuseté)
La Ville de Longueuil a approuvé une entente avec le ministère de la Sécurité publique (MSP) concernant une subvention pour un projet visant à améliorer les pratiques policières en matière de santé mentale et d’itinérance. L’accord permettra à la ville de recevoir jusqu'à 345 000 $ en subventions pour financer des initiatives ciblant les personnes en situation d’itinérance ou ayant des troubles mentaux.
Le projet du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) vise à adopter une approche plus humaine et personnalisée face à ces enjeux en plaçant des intervenants psychosociaux auprès des policiers. Ces intervenants interviendront en amont, pour soutenir les individus les plus vulnérables, notamment ceux à risque de délit ou de victimisation, ainsi que ceux en voie de désaffiliation sociale. L’objectif est de mieux répondre aux besoins de ces personnes tout en réduisant les problématiques de cohabitation sociale liées à l’itinérance et à la santé mentale, qui sont de plus en plus présentes en Montérégie.
Le gouvernement du Québec, à travers cette entente, souhaite encourager des pratiques policières innovantes et soutenir le SPAL dans son rôle de gestion des crises sociales. Le financement total du projet est réparti sur trois ans, avec des versements annuels : 116 000 $ en 2025, 115 000 $ en 2026 et 114 000 $ en 2027. Le SPAL assumera 74% des coûts, soit 976 120 $, répartis dans son budget d’opération.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté de trouver des solutions durables face à des défis sociaux croissants, avec un partenariat renforcé entre la police, les intervenants communautaires et institutionnels.
Ce projet, intégré dans le Programme de soutien aux pratiques policières concertées, s’étendra sur les exercices financiers 2024-2025 à 2026-2027.