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Art de vivre

Jennifer Lawrence impressionne dans Joy

le vendredi 27 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 27 mai 2016
Par Pascal Cloutier

pascal_cloutier@gravitemedia.com

Le réalisateur new-yorkais David O. Russell est fidèle à un duo d’acteurs qu’il a aidé à mettre au monde. On parle ici de Bradley Cooper et Jennifer Lawrence, un duo très efficace.

Joy, du nom de son héroïne, raconte l’histoire vraie de Joy Mangano, une mère de trois enfants qui a brûlé les étapes dans la vie et qui se retrouve devant un avenir plutôt sombre.

Ses parents (Virginia Madsen et Robert De Niro) se sont divorcés et elle a toutes les misères du monde à faire fonctionner son propre mariage à un chanteur latino (Edgar Ramirez). Sa sœur (Elisabeth Röhm) s’entête à décourager Joy dans tout ce qu’elle entreprend, alors que du côté de la grand-mère (Diane Ladd) et sa meilleure amie (Jackie Dascha Polanco), c’est tout le contraire.

La nouvelle flamme de son père (Isabella Rossellini) jouera un rôle important dans la vie de Joy. Tellement de choses ne vont pas bien dans sa vie que la jeune femme exerce un virage à 180 degrés et s’efforce de se faire confiance. Ses aptitudes à inventer des appareils se sont éveillées très jeune, mais c’est au beau milieu de ce chaos familial qu’elle inventera une vadrouille révolutionnaire.

Prête à tout pour vendre ses produits, elle plongera dans l’entrepreneuriat et s’avérera d’une force et d’une persévérance rare. Foncer dans l’espoir que quelque chose fonctionne enfin bien a quelque chose d’admirable. Et malgré que le personnage principal puisse être parfois rebutant par sa propre faute ou par la faute de son entourage, on finit par se ranger de son bord et l’encourager intérieurement.

Si on devait relever un problème avec ce film, c’est que le temps qu’investit le réalisateur à nous proposer la situation familiale semble repousser le réel début de l’action, action qui s’annonce avec l’arrivée de Bradley Cooper à l’écran.

De plus, il aurait été apprécié de pouvoir en connaître plus sur l’après-succès de Joy. Le scénario semble s’interrompre abruptement et on se surprend à en vouloir plus même après plus de deux heures.

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