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Jimmy Lyonnais: de mangeur compulsif à triathlète
le jeudi 05 juillet 2018
Modifié à 17 h 20 min le 05 juillet 2018

Il perd 200 lb en six ans
Enchaîner les courses de longues distances en plus d’y obtenir de bons résultats est déjà digne de mention. Mais un tel accomplissement alors qu'il y a moins de 10 ans, il pesait 425 lb, est tout un exploit pour Jimmy Lyonnais. Le Longueuillois parcourra le Québec tout l’été pour réaliser des triathlons, pratiquement un par semaine. Depuis janvier, il s’entraîne intensément avec le Club Triathlon Rive-Sud et le Club de course les Courailleux, à raison de cinq séances hebdomadaires. Le 26 août, il prendra part au Triathlon de Montréal, sa première course à distance olympique, qui couronnera la première saison de son plus récent loisir. Entretemps, il courra entre autres à Magog, Charlevoix, Saint-Lambert et Boucherville. «Je ne vise pas de podium du tout, précise Jimmy Lyonnais. C’est une nouvelle passion que je pratique pour le plaisir et qui combine trois disciplines que j’adore, soit la natation, le vélo et la course.» Son histoire est de plus en plus connue. Il participe même à des tournages promotionnels avec le conférencier et motivateur Jimmy Sévigny. «J’espère que j’aurai un impact positif sur les gens. Si j’aide ne serait-ce qu’une personne, je vais être content», assure le triathlète.«Dans ma tête, je pèse encore 425 lb.» - Jimmy LyonnaisAssez, c’est assez! En 2009, une randonnée pédestre en famille menant à une déchirure du ménisque a ouvert les yeux à Jimmy Lyonnais. Il pesait à l’époque 425 lb. À l’hôpital, il a ressenti l’humiliation ultime. «La chirurgienne n’était pas sûre de vouloir m’opérer, craignant que sa table ne casse, se remémore-t-il, amer. Même chose au moment de subir une résonnance magnétique; les spécialistes disaient que je n’entrais pas dans la machine.» «Par la suite, l’orthopédiste m’a dit que si je continuais comme ça, à 45 ans, j’allais me retrouver en fauteuil roulant avec les genoux finis. Ç’a été un autre choc.» Cet épisode a été révélateur pour l’homme souffrant d’obésité. «Je me suis dit: c’est assez. La vie me lançait des messages, souligne-t-il. J’avais un jeune garçon de 2 ans à ce moment. Je voulais lui montrer l’exemple et intégrer de saines habitudes de vie.» «Je ne bougeais pas. En plus, tout était une raison pour manger. J’étais triste? Je mangeais. J’étais content? Je mangeais. Je m’ennuyais? Je mangeais. En voiture, je grignotais toujours», admet Jimmy Lyonnais. [caption id="attachment_52764" align="alignright" width="317"]

