La députée Dorismond passait l’Halloween en cachette
D’origine haïtienne, Shirley Dorismond, ne célébrait pas l’Halloween quand elle était enfant. Aujourd’hui, en famille et même avec les membres de son équipe, elle sillonne les rues le 31 octobre. (Photo gracieuseté)
Le Courrier du Sud a demandé à plusieurs personnalités locales de raconter à nos lecteurs leurs bons et moins bons souvenirs d’Halloween. Élue députée de Marie-Victorin lors des élections de 2022, Shirley Dorismond a bien voulu se prêter au jeu.
D’emblée, l’adjointe parlementaire aux Services sociaux souligne que, dans la culture haïtienne, l’Halloween n’est pas célébrée. Aucune décoration à la maison, les lumières étaient éteintes lors du passage des enfants.
«Comme enfant, cela me rendait triste de ne pas pouvoir courir les rues avec les autres, ajoute-t-elle. Au début de l'adolescence, j'ai décidé d'y participer avec ma meilleure amie, parfois en cachette.»
«Une fois devenue maman, l’une de mes sœurs et moi avons pris la décision de faire vivre l’Halloween en grand, aussi grand que Noël pour les enfants et la famille. C’était devenu une tradition, décoration, musique, la totale!» lance-t-elle.
«Aujourd’hui, comme députée j'essaie de créer la même tradition. Mon équipe et moi, nous sillonnons les rues de Marie-Victorin pour donner des bonbons aux enfants», conclut Shirley Dorismond.