La FADOQ Rive-Sud-Suroît se dote d’une politique de lutte à l’intimidation
La FADOQ Région Rive-Sud-Suroît, qui compte 70 000 membres et plus de 1000 bénévoles sur son territoire, s’est dotée d’une première politique de lutte contre l’intimidation, afin de pouvoir intervenir efficacement dans de telles situations.
Dans un communiqué, l’organisme rappelle que la tenue d’activités dans les clubs d’âge d’or peut engendrer des situations où les membres côtoient des personnes ayant des modes de vie, des façons de penser, des réalités physiques ou des capacités cognitives différentes.
Il est donc possible d’observer des tensions, des échanges de paroles et des gestes pouvant être qualifiés d’actes d’intimidation.
Dans ces circonstances, la politique vient alors encadrer autant les victimes que les intimidateurs. Chaque comité contre l’intimidation devra trouver des ressources locales et diriger les personnes dans le besoin vers celles-ci.
Par contre, on précise que l’expulsion d’un intimidateur d’un club ne sera utilisée que dans les cas où cette personne refuse de l’aide et n’améliore pas son comportement.
La politique a été présentée aux clubs de la région lors des info-clubs du mois de mars et son déploiement dans les clubs débutera sous peu dans toute la région.
La FADOQ Région Rive-Sud-Suroît compte 56 clubs, répartis de Sainte-Justine-de-Newton à Varennes en passant par Valleyfield, Châteauguay, Brossard, Longueuil et Saint-Jean-sur-Richelieu.
Ces lieux de loisir, de plaisir, d’entraide et de solidarité jouent encore pleinement leur rôle originel de casseurs d’isolement, en fournissant un essentiel réseau social aux aînés et bien des occasions d’être actifs.