La mairesse de Longueuil en deuil de sa grand-mère

La mairesse de Longueuil Catherine Fournier a annoncé sur sa page Facebook, le 14 juillet, être en deuil de sa grand-maman paternelle, Clémence Massicotte. Par le biais d’une longue publication, elle lui rend hommage pour son «influence importante» sur son parcours politique.

«C’est celle qui nous a gardés, mes frères et moi, lorsque nous étions petits et que mes parents partaient travailler très tôt le matin. C’est celle qui nous enseignait toutes sortes de choses […] Chaque matin, j’allais la rejoindre dans son lit, lui demandant de me raconter les Patriotes: De Lorimier, Papineau…», écrit Catherine Fournier.

Elle l’a décrite comme une fervente souverainiste qui l’a accompagnée dans ses premiers rassemblements politiques avant de suivre la carrière sa petite-fille.

«Ma grand-maman Clémence, c’est une amoureuse du Québec, de notre culture et de notre langue, ouverte sur le monde et polyglotte. C’est une militante souverainiste infatigable, qui a donné énormément pour ce pays qu’elle attendait toujours», ajoute-t-elle.

Elle se souvient d’elle également comme d’une grande féministe, «une mère dévouée qui a élevé seule ses trois enfants dans des conditions loin d’être toujours évidentes» et qui l’a conscientisée ainsi que ses cousines «à l’importance de continuer de lutter pour les droits des femmes et à ne surtout jamais baisser la garde».

Son décès est subit et inattendu; Mme Massicotte a été victime d’un infarctus le 11 juillet. Âgée de 82 ans, sa grand-mère siégeait sur six conseils d’administration, faisait du bénévolat à temps «plus-que-plein», «en plus de s’occuper elle-même de sa grande maison et de sa cour», rapporte Mme Fournier.

«Cette femme extraordinaire continuera de nous inspirer au quotidien», conclut-elle en lui souhaitant un repos mérité.