La phase 2 d’aménagement du Grand parc urbain est lancée à Brossard
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Les travaux de construction incluent des aires de jeux pour les enfants, une aire de jeux d’eau, une halte-vélos, des sentiers piétonniers et une piste cyclable. (photo: GoogleMaps
Les travaux de la deuxième phase d’aménagement du Grand Parc urbain pourront débuter alors que le conseil municipal a approuvé à cet effet le 17 mai un contrat d’un peu plus de 3,95 M$.
L’entreprise Excavation Civilpro effectuera ces travaux au cœur du parc, près du chalet d’accueil et de l'école Marcelle-Gauvreau.
Les travaux de construction incluent des aires de jeux pour les enfants, une aire de jeux d’eau, une halte-vélos, des sentiers piétonniers et une piste cyclable.
Un pavillon éclairé de 215 mètres carrés sera aussi construit.
Le contrat comprend l’ajout de mobilier urbain et la plantation d’arbres, d’arbustes et de vivaces. Les trois étangs situés dans le secteur Ouest – Lapinière seront bonifiés d’aérateurs et de plantations.
«À terme, le Grand parc urbain sera un atout incontestable pour la qualité de vie des résidents du secteur C, mais aussi un attrait indéniable pour toute la population», a indiqué la mairesse Doreen Assaad.
16% plus cher
Bien qu’il soit le plus bas soumissionnaire conforme parmi les cinq soumissions reçues, le contrat d’Excavation Civilpro est près de 16% plus élevé que l’estimation fixée à 3,4 M$, ajustée au cours de l’appel d’offres.
Selon l’analyse d'écart réalisée par la firme conceptrice Lemay, certains éléments tels que la démolition et la préparation du site ont été sous-évalués. C’est le cas aussi du pavillon de taï chi, «une construction atypique pour la spécialisation en civil/paysage des entrepreneurs ayant répondu à l'appel d'offres», mentionne le sommaire décisionnel de la Ville.
D'autres items ont toutefois été sous-évalués par le soumissionnaire, comme un équipement de jeux d'eau.
«Une autre piste d'explication de l'écart entre l'estimation et les soumissions réside dans le marché en état de surchauffe, situation qui a continué de s'accroître dans les derniers mois», expose le document.
L'augmentation importante des frais de transport, les frais de production plus élevés pour certains produits, la rareté de certains matériaux de construction, tout comme la rareté de main-d’œuvre sont des facteurs ayant contribué à cette hausse.
«Le fait d'avoir procédé à l'appel d'offres en début d'année a permis de maximiser le nombre de soumissionnaires potentiels et favoriser la concurrence, précise néanmoins la Ville. […] Nous ne croyons pas qu'un retour en soumission à une date ultérieure permettra de réaliser des économies.»