La refonte du RTL ne se fait pas sur le dos des usagers
(Photo: Le Courrier du Sud - Archives)
Malgré les défis financiers, aucune somme additionnelle n’a été déboursée pour mettre en place le réseau redessiné du Réseau de transport de Longueuil, en vue de l'arrivée du REM.
«Le réseau idéal, on ne pourra jamais se l’offrir au niveau budgétaire. On voudrait répondre aux besoins de tous, mais on doit opérer avec des contraintes», répond au Courrier du Sud le directeur principal Planification et développement du transport du RTL, Nicolas Tanguay, pour qui l’enjeu financier demeure un obstacle important.
Rappelons que la pandémie a écorché les services de transport collectif. L’Autorité régionale de transport métropolitain réclame à Québec 500 M$. Le directeur général du RTL Michel Veilleux a récemment affirmé qu’il faudrait aussi 8 M$ du gouvernement provincial pour équilibrer les finances.
«Il faut être plutôt modeste et responsable, pour le début. Mais on a notre feuille de route, on sait ce que veut la population, on a plusieurs projets en banque, indique Nicolas Tanguay. On souhaite que les discussions sur des solutions de financement plus pérennes se confirment rapidement pour procéder aux prochaines étapes.»
Malgré tout, M. Tanguay assure que ce réseau redessiné ne se traduit pas en dépenses supplémentaires.
«Sur les autobus qui allaient au centre-ville et qu’on va rediriger à l’intérieur de l’agglomération, on va utiliser 35% de ce qu’on a libéré, mentionne-t-il. Ça va coûter moins cher que le réseau avant la pandémie. Pour les citoyens, c’est à coût nul, même moindre.»