Le CPE de Longueuil-Est s’agrandit
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Le CPE est prêt pour le début des travaux. (Photo : gracieuseté)
Le CPE de Longueuil-Est entame un projet d’agrandissement qui devrait s’échelonner sur environ six mois. À terme, l’installation accueillera 33 enfants supplémentaires, dont 10 poupons.
Actuellement, le centre ne peut accueillir de bébés de moins de 18 mois. «Des places pour poupons, c’était très attendu depuis plusieurs années», évoque la directrice générale Mélanie Lefrançois.
«Ça devenait un enjeu pour les parents qui avaient un enfant ici et qui attendaient un deuxième enfant, pour qui ils devaient trouver une autre installation. Ou encore un des parents qui devaient prendre un sans solde. C’est compliqué», ajoute-t-elle.
Les appels n’ont pas encore été lancés pour combler ces places qui seront prêtes – espère la directrice – vers septembre. Mais la longue liste d’attente confirme qu’elles trouveront preneurs rapidement.
L’agrandissement du bâtiment de Terrasse des Ormeaux, près du boul. Béliveau, ajoutera aussi un groupe d’enfants de trois ans, puis un groupe pour les quatre ans. Actuellement, 45 jeunes fréquentent le CPE de Longueuil-Est.
Le Centre profite de ces travaux d’agrandissement pour effectuer des rénovations majeures à son bâtiment. Le chantier se déroulera en deux phases, afin d’éviter toute interruption de services.
Le coût du projet est de 2,5 M$ à ce jour.
De longue haleine
La concrétisation de cet agrandissement est accueillie avec enthousiasme au sein de l’équipe d’une quinzaine d’employés, alors que divers projets accordés par le ministère de la Famille au fil des ans ont avorté «pour diverses raisons», telles qu’un changement de direction, mentionne Mme Lefrançois.
Les démarches pour cet agrandissement ont été entamées en 2021, lorsque le CPE a soumis sa candidature à un appel de projets du Ministère.
«Nous avions déjà fait affaire avec des architectes, et quand on a eu une autorisation pour 33 nouvelles places, il y a eu beaucoup de communications entre nous et les professionnels du Ministère, qui évaluent entre autres la conformité des plans, explique Mme Lefrançois. Ç’a été une des plus grandes étapes. Ensuite, on est allé en appel d’offres.»