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Le Moyne, ce « village » à consolider

Il y a 3 heures
Modifié à 11 h 39 min le 11 octobre 2024
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

L’OPPL suggère notamment de repenser la mobilité du secteur. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)

L’Office de participation publique de Longueuil (OPPL) a rendu public le 9 octobre son rapport sur l’identité et le futur du secteur Le Moyne. Le sentiment de communauté, l’enclavement et la mobilité sont quelques-uns des grands thèmes qui y sont ressortis.

Intégré à l’arr. du Vieux-Longueuil, mais plus près géographiquement de Saint-Lambert et de l’arr. de Greenfield Park, le secteur Le Moyne a une réalité unique à Longueuil.

«Le Moyne semble être un secteur oublié ou noyé dans la ville de Longueuil. Une bonne partie de sa population ne semble pas ressentir d’appartenance à aucun des trois arrondissements», est-il noté dans le rapport.

 

Le secteur Le Moyne, c’est en fait deux petits secteurs enclavés de l’arr. du Vieux-Longueuil : Saint-Josaphat et Saint-Maxime. Ceux-ci sont séparés par une voie ferrée et enclavée d’une part par le boul. Taschreau et d’autres par la Ville de Saint-Lambert. (Photo : rapport OPPL)

 

C’est ainsi que la vision d’avenir proposée reflète cette singularité : «LeMoyne, village accueillant au cœur de la ville». Le terme «village» a été choisi afin de représenter une communauté tissée.

Deux des trois recommandations vont en ce sens, soit de «consolider le sentiment de communauté» et de «soutenir l’émergence de leaders de la communauté en créant un comité de suivi de la vision».

Concrètement, l’OPPL souligne que le secteur manque d’installations en tout genre pour pouvoir socialiser et recommande des interventions pour favoriser les rencontres au sein de la communauté. Par exemple, en aménageant des lieux comme un marché ou un café et par l’organisation d’événement.

Les participants à la démarche ont par ailleurs relevé que la desserte en commerces et services était insuffisante, ainsi qu’il y avait un manque de verdure dans le quartier. 

Division du territoire

L’autre grande recommandation est de «repenser la mobilité et les déplacements sur le territoire pour améliorer la sécurité et pour reconnecter le milieu, en priorisant les alentours de la voie ferrée».

L’objectif est d’atténuer les barrières physiques qui fractionnent le secteur en deux, ainsi que le reste de la ville.

Il est notamment encouragé de revoir en priorité les aménagements aux alentours de la voie ferrée par une série d’interventions comme l’embellissement de cette portion de territoire, ainsi que l’installation de mobilier urbain.

L’OPPL recommande en outre «que la Ville poursuive ses représentations auprès des propriétaires de la voie ferrée pour trouver un moyen d’améliorer significativement le passage à niveau du point de vue de tous les publics qui y circulent», ainsi que d’examiner les moyens d’améliorer la desserte en transports collectifs et actfs.

Participation

La démarche de l’OPPL a impliqué 538 participations de citoyens à travers des visites guidées, soirée d’information, ateliers et questionnaire, entre autres.

 

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