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Le parcours d’une RPA de Brossard pour la carboneutralité

Il y a 2 heures
Modifié à
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Jessica Laurin-Gingras, gestionnaire développement durable et ESG pour Cogir, et Marie-Claude Lehoux, directrice générale du Jazz Brossard. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Michel Hersir)

La résidence privée pour aînés (RPA) le Jazz Brossard a obtenu la certification Carbone zéro-performance de la part du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCA). Il s’agit d’une première pour une RPA au Canada.

L’obtention de cette certification décrit une volonté de s’approcher le plus possible de la carboneutralité.

Pour l’obtenir, le Jazz Brossard a subi un audit énergétique de son immeuble et s’est ensuite fait accompagner par le CBDCA pour élaborer un plan décarbonation.

La certification est reçue une fois le plan mis en place et doit être obtenue à nouveau chaque année, selon les progrès qui sont réalisés dans l’immeuble.

Espaces communs

Concrètement, la résidence souhaite être moins énergivore dans ses espaces publics, qui sont ceux alimentés au gaz naturel.

«Les systèmes qui fonctionnent avec ce type d’énergie constituent le quart de la consommation totale d’immeuble. Ils sont uniquement dans les espaces communs, mais sont responsables de 98% des émissions de GES de l’immeuble au complet», explique Jessica Laurin Gingras, gestionnaire en développement durable chez Cogir, propriétaire de la résidence.

L’idée est donc de mieux utiliser les ressources énergétiques de ces espaces pour ne pas dépenser d’énergie sans raison.

L’une des mesures du plan, explique Mme Laurin Gingras, est d’ajouter des systèmes de contrôle sur les lumières dans les espaces communs pour qu’elles s’éteignent lorsqu’il n’y a plus personne ou que le chauffage baisse dans les salles vides.

«On le faisait parfois dans le passé, par exemple, un immeuble de bureaux qui restait allumé la nuit alors qu’il était totalement vide. Bien là, on dit : il est 3h du matin, il n’y a personne dans la salle, il n’y a pas de raison que les lumières restent allumées», ajoute Brigitte Pouliot, directrice nationale des communications, de la culture et de la Fondation Cogir.

«On essaie de réduire le plus possible [la consommation énergétique] en se rapprochant du zéro. Pour ce qui reste, on va acheter des crédits compensatoires, qui vont être utilisés pour financer des projets comme de la plantation d’arbres», précise Mme Laurin Gingras.

Les appartements des quelque 400 résidents de l’immeuble ne sont pas touchés par ces mesures.

Notons que 53 bâtiments au Canada sont certifiés Carbone zéro-performance.