Le prolongement du boulevard Béliveau complété au printemps et à l’été 2024

Le chantier du boulevard Béliveau pourra finalement repartir. La Ville indique que le prolongement de l’artère sera complété à l’été 2024.

La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, évoque deux raisons pour la reprise de l’ouvrage.

Elle évoque d’abord que les travaux avaient déjà été réalisés à 75% et que le milieu ne pouvait pas être restauré dans son ensemble.

Puis, elle indique que le projet a été revu afin de respecter toutes les recommandations «réalisables» contenues dans le rapport du ministère de la Faune, de la Forêt et des Parcs à ce sujet.

«Nous sommes d’ailleurs en discussion constante avec ECCC [Environnement et Changement climatique Canada] afin de répondre aux plus hauts standards de protection de l’espèce et ainsi obtenir le permis conséquent. Celui-ci devrait être octroyé au plus tard l’automne prochain, ce qui nous permettra de débuter les travaux après la saison hivernale, au printemps 2024 », a affirmé Mme Fournier.

Rappelons que ce projet visait à prolonger le boulevard Béliveau jusqu’au carrefour giratoire du boulevard Vauquelin, à la limite des arr. du Vieux-Longueuil et de Saint-Hubert, sur un tronçon de 300 mètres. Les travaux avaient cependant été interrompus en raison des effets néfastes sur la rainette faux-grillon de l’Ouest.

Nouvelles mesures

La Ville de Longueuil a présenté quelques exemples de mesures qui seront implantées dans la nouvelle version du projet.

La largeur de l’ouvrage sera ainsi réduite de 7,6 mètres afin que le plus d’espace possible soit intégré au sein des milieux naturels des boisés du Tremblay (côté nord) et Roberval (côté sud). Cela implique des voies (une par direction) rétrécies, ainsi que l’élimination des cases de stationnements prévues et du terre-plein central.

De plus, il n’y aura pas de développement immobilier aux abords du boulevard.

Enfin, un passage faunique spécifiquement dédié aux besoins de la rainette faux-grillon de l’Ouest sera aménagé à un endroit où la connectivité hydrique naturelle est présente. La Ville entend d’ailleurs l’intégrer au futur corridor de biodiversité reliant les boisés du Tremblay, Roberval et Fonrouge.

«Le respect de ces conditions était au cœur de nos engagements et permettront de réaliser le projet, qui deviendra tant accessible aux piétons, aux cyclistes qu’aux automobilistes», a souligné la conseillère municipale Lysa Bélaïcha, ajoutant que la Ville souhaite abaisser la vitesse sur le boulevard à 40 km/h.

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