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L’École de technologie supérieure s’installera à Longueuil

le vendredi 20 octobre 2023
Modifié à
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Geneviève Dalcourt, directrice Service de l'enseignement coopératif, Annie Bouthillette, directrice exécutif des relations institutionnelles, François Gagnon, directeur général, Catherine Fournier, mairesse de Longueuil, Michel Huneault, directeur exécutif des affaires académiques, et Geneviève Héon, conseillère municipale district Vieux-Saint-Hubert-de la Savane. (Photo: Gracieuseté)

L’École de technologie supérieure (ÉTS) s’établira à Longueuil. Elle s’installera d’abord dans les murs de l’École nationale aérotechnique (ÉNA) dès 2025, au sein un nouveau département de génie aérospatial, pour ensuite intégrer un nouveau campus qui pourra accueillir jusqu’à 400 étudiants dans la zone d’innovation de Longueuil.

L’arrivée de ce joueur s’inscrit dans la vision de la Ville de développer un pôle d’innovation de premier plan pour le Québec, dans la zone autour de l’Aéroport de Saint-Hubert. L’ÉNA et le Centre technologique en aérospatial (CTA) seront des partenaires de l’ÉTS.

«Je me réjouis de cette collaboration stratégique avec la Ville de Longueuil, l’ÉNA et le CTA, qui permettra de renforcer l’écosystème de formation et de recherche pour former un pôle d’excellence unique combinant formation collégiale et universitaire, recherche et innovation en aérospatiale», a affirmé François Gagnon, directeur général de l’École de technologie supérieure. 

Le directeur général du Cégep Sylvain Lambert estime que la proximité des deux établissements de formation «favorisera le développement et la mise en œuvre de projets structurants non seulement pour notre communauté étudiante et enseignante ainsi que pour nos équipes de recherche, mais également pour l’industrie aérospatiale du Québec et pour la population de Longueuil».

Selon la mairesse Catherine Fournier, l’intention de l’ÉTS de s’établir à Longueuil lance «un signal fort» du positionnement de la ville en tant que «pôle académique d’importance avec des établissements postsecondaires universitaires et collégiaux, sans compter nos centres de recherche de renom».

Elle y voit aussi un pas de plus pour l’obtention de la désignation officielle de zone d’innovation.

«Le message est clair : l’écosystème longueuillois travaille en étroite collaboration dans le développement cette future zone, exprime-t-elle. L’arrivée de l’ÉTS ne fait que renforcer cette synergie.»

Les professeurs de l’ÉTS qui se consacrent à l’aérospatiale sont fédérés sous le regroupement AéroÉTS, qui a pour mission de représenter, promouvoir et intégrer les activités d’enseignement et de recherche dans le secteur de l’aérospatiale. L’École regroupe sept chaires de recherche directement liées à ce domaine et plus de 70 partenaires industriels. 

Première fois hors Montréal

Ce sera la première fois que l’ÉTS déploiera ses activités à l’extérieur de son campus montréalais, ce qui, souligne-t-on, répond au besoin de Québec de voir son modèle d’enseignement et sa recherche avec l’industrie s’installer ailleurs dans la province.