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Les 3 Petits cochons 2 : un film à voir

le jeudi 24 novembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 24 novembre 2016
Par Pascal Cloutier

pascal_cloutier@gravitemedia.com

Quand, en 2007, on a laissé les frères Christian (Guillaume Lemay-Thivierge), Mathieu (Claude Legault) et Rémi (Paul Doucet) à la fin du film réalisé par Patrick Huard, il n’était pas difficile de croire que leurs aventures allaient se poursuivre.

Près de dix ans plus tard, le réalisateur Jean-François Pouliot relève le défi et fait revivre les trois frères dans une comédie presque aussi bonne que la première mouture.

Si dans le film original la discussion que les frangins avaient autour de leur mère dans le coma survolait les bienfaits et les malheurs qu’engendrait l’infidélité, le second scénario porte plus largement sur la sexualité débordante et différente de chacun d’eux.

Cinq ans après la mort de sa mère, Rémi qu’on savait à voile et à vapeur commet l’adultère très loin sur la planète avec des femmes. Au pays, sa femme étant mise au parfum de ses écarts de conduite le fout à la porte. Entre par la porte de derrière l’instable Christian qui vient brouiller les cartes. Ajoutez à cette situation délicate les folies d’un Mathieu qui est incapable de rester tranquille dans le carcan familial qu’il avait réintégré sous les traits de Claude Legault, cinq ans auparavant. C'est Patrice Robitaille qui reprend le rôle dans ce nouveau film.

Les femmes jouent un rôle encore plus grand dans le scénario du second chapitre. Dominique, la femme de Rémi (Sophie Prégent) et Geneviève, celle de Mathieu, seront de la plupart des quiproquos qui parsèment la centaine de minutes que dure Les 3 petits cochons 2.

Bizarrement, il nous semble que la suite des incartades de Christian, Mathieu et Rémi démontre moins de drames cachés que dans le premier épisode. Le sujet n’est pourtant pas plus léger, mais c’est peut-être la manière de l’aborder qui fait fi, cette fois, des conséquences désastreuses des choix des protagonistes. Plus comédie que dramatique, la réalisation de Pouliot nous a semblé plus légère que celle de Patrick Huard.

Divertissant, on en vient à souhaiter que le trio de frères nous revienne dans cinq ans avec une mise à jour de leur vie matrimoniale et leurs habitudes sexuelles débridées. Si on ne s’attend pas à ce que leur personnalité change, on devine que leurs aventures plus exubérantes les unes que les autres sauront nous décrocher un sourire encore une fois.

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