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Les défis des entreprises exportatrices d’ici

Il y a 2 heures
Modifié à
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Julie Éthier, leader en chef de DEL (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

Plus de 65% de la valeur des exportations du Québec sont générées par les PME. Dans l’agglomération de Longueuil, elles sont 646, de divers domaines, considérées comme exportatrices. Elles peuvent bénéficier du soutien et de l’accompagnement de DEL; une aide précieuse considérant les défis colossaux de l’exportation. 

La leader en chef de DEL (Développement économique agglomération de Longueuil) Julie Éthier est à la fois étonnée et peu surprise de cette statistique tirée d’une récente étude économique commandée par Commerce international Québec (CIQ).

«Il y a énormément de PME au Québec, donc c’est normal qu’elles aient un certain poids, fait-elle valoir. En même temps, les grands joueurs exportent énormément. Ça montre l’impact des PME sur l’économie du Québec.»

Ce sont 20% des entreprises qui sont soutenues par DEL qui sont considérées comme exportatrices. Elles proviennent de domaines variés, tant de l’aérospatiale, des technologies informatiques, de la transformation des métaux que de l’agroalimentaire.

Grands défis

Parmi les défis des entreprises qui se lancent à l’international, les ressources financières se dressent en haut de la liste. 

«C’est pourquoi plusieurs hésitent à exporter, signifie Mme Éthier. Ça demande énormément de ressources, beaucoup de déplacements à l’étranger, de transport…»

DEL peut les aider notamment à aller chercher des aides financières.

Son équipe les soutient aussi dans tout le volet logistique (douanes, termes de transports, spécificité des marchés) de l’exportation; un autre défi considérable. 

DEL offre du coaching et des formations, ainsi que des services personnalisés, qui prennent la forme d’une aide ponctuelle ou davantage déployée à long terme, que ce soit pour le développement d’un marché en particulier ou l’établissement d’un plan commercial à long terme.

Elle déploiera sous peu une offre de services payante, qui propose un accompagnement plus étroit et approfondi, en termes d’analyse de nouveau marché ou de partenariat potentiels, par exemple.

L’étude économique de CIQ dévoile aussi que 82% des entreprises qui n’exportaient pas avant d’être accompagnées par un organisme régional de promotion des exportations (ORPEX) ont réussi une première démarche d’exportation. 
Une donnée qui démontre le travail essentiel des organisations comme DEL, croit Mme Éthier.

Investissement Québec international est un partenaire important pour les entreprises qui ont déjà une expertise plus avancée à l’international.

Création d’emplois

L’étude dévoile aussi que 71,8% des entreprises exportatrices québécoises exportent vers un seul pays. Une tendance aussi observée dans l’agglomération de Longueuil. Les États-Unis et la France sont les marchés les plus ciblés par les entreprises de la région. Sinon, on retrouve l’Amérique latine et l’Europe, et de plus en plus l’Asie.

«Certains vendent 90% de leurs produits dans 50 pays. Je leur lève mon chapeau!» lance Mme Éthier. 

L’exportation contribue aussi à la création d’emplois, souligne Mme Éthier, car elle se traduit par une hausse des ventes et de la production. «La création d’emploi sera plus rapide chez les entreprises qui exportent», confirme-t-elle.
L’étude de CIQ démontre également que les entreprises exportatrices ont plus tendance à investir en innovation et en technologies. 

«Pour exporter et être sur le marché international, tu dois être une entreprise qui se démarque, une entreprise d’excellence», conclut Julie Éthier.

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