Les professionnels de l’éducation de la Montérégie votent pour la grève
Les membres du Syndicat des professionnelles et professionnels de la Montérégie (SPPM-CSQ) ont voté à 95% en faveur d’un mandat de grève, lors de l’assemblée générale du 2 octobre. Ils ont donné leur appui à un mandat pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.
«Nos membres sont très mécontents des offres gouvernementales actuellement sur la table, principalement en ce qui concerne les reculs sur la retraite et les offres salariales déconnectées. Ces dernières sont bien en deçà de l’inflation, soutient Guy Boivin, président du SPPM-CSQ. La grogne est à son maximum en ce moment chez le personnel professionnel.»
Le Syndicat déplore que plusieurs solutions mises de l’avant pour améliorer les conditions de travail des professionnels en éducation ne sont pas prises en considération par le gouvernement. Ils ont proposé de donner plus d’accès au télétravail et à consentir à davantage de congés ou de souplesse pour faciliter la conciliation travail-famille-vie personnelle, entre autres.
Selon les professionnels, de telles mesures permettraient d’attirer et de retenir davantage de personnel.
Le SPPM-CSQ représente près de 1500 membres des centres de services scolaires des Grandes-Seigneuries, Marie-Victorin, des Patriotes, des Hautes-Rivières et de la Vallée-des-Tisserands.
Le 21 septembre, des enseignants manifestaient devant l'école Fernand-Séguin, à Candiac. (Vidéo : Gravité Média - Vicky Girard)
Front commun
En votant de la sorte, il se joint au Front commun, qui regroupe plus de 420 000 travailleurs des réseaux publics de la santé et des services sociaux, de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
L’ensemble des syndicats constituant le Front commun a entamé une tournée d’assemblées générales afin de se doter d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, qui sera précédé de séquences de grève. Les dates de grève n'ont pas encore été dévoilées.
Cette tournée se tiendra jusqu’au 13 octobre. (A.D.)