L’Union nationale renaît dans le cadre de l’élection partielle

Michel Lebrun, chef intérimaire de l’Union nationale (Photo : Gracieuseté)
Michel Lebrun a été le dernier candidat officiel de l’Union nationale en 1988. Il en est maintenant le premier, après 34 ans, en se présentant comme candidat pour l’élection partielle de Marie-Victorin.
C’est notamment pour simplifier les lois et «les rendre plus humaines» que l’Union nationale est réapparue, expose M. Lebrun, chef intérimaire du parti.
«J’ai vu le changement. La nation est plus dispersée, séparée notamment entre les vaccinés et non-vaccinés et l’ouverture aux opinions différentes un peu plus restreinte, mentionne-t-il. C’est certain qu’il faut changer cela et s’ouvrir aux différents courants d’opinion, donner la parole à ceux qui n’en ont pas, établir une démocratie directe plus fonctionnelle.»
Selon M. Lebrun, l’Union nationale se veut «le porte-voix» des préoccupations des citoyens, donnant en exemple les soins dentaires pour les personnes âgées.
Le parti veut «vous permettre de récupérer vos droits et nous espérons pouvoir compenser les injustices», avance-t-il.
Michel Lebrun identifie la transparence, l’intégrité et le respect comme les principales valeurs de la formation politique.
Le candidat dénonce au passage l’empressement avec lequel les principaux partis ont installé des affiches électorales dans les rues de la circonscription. «À l’Union nationale, nous n’avons pas de pancarte mais nous avons du cœur», a-t-il conclu. (A.D.)