Actualités

Microplastiques : Longueuil renouvelle une entente d’un projet de recherche

Il y a 3 heures
Modifié à 11 h 21 min le 02 octobre 2024
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

Une partie des microplastiques provient de la fragmentation des macrodéchets de plastiques. S'y ajoutent les microbilles qui ont déjà la taille du plancton et peuvent donc être ingérées par de petits animaux (crustacés, escargots aquatiques, moules, huîtres, poissons, etc.). (Photo : Wikimedia Commons)

La Ville de Longueuil a approuvé un partenariat avec la Corporation de l’École Polytechnique de Montréal, la Ville de Laval, la Ville de Repentigny et Claro Environmental Technologies concernant un projet de recherche et développement sur les microplastiques dans les eaux usées.

Actuellement, aucune information relative à l'évolution des microplastiques (MPI) depuis le réseau de collecte des eaux usées jusqu'au rejet de l'effluent traité par le Centre d'épuration Rive-Sud (CERS) au fleuve Saint-Laurent n'est disponible. Ceci fait l'objet d'un projet de recherche mené par l'École Polytechnique sur une durée de quatre années et auquel la Ville de Longueuil collabore conjointement avec d'autres partenaires.

Le projet vise à développer des méthodes d’analyse robustes et de pointe, de caractériser les MPl présents dans les eaux usées québécoises et d'évaluer l’efficacité d’enlèvement des procédés de traitement pertinents au contexte québécois. Il représente aussi une opportunité pour la Ville de Longueuil de mettre en application les bonnes pratiques qui seront identifiées pour maximiser l'enlèvement des MPI lors de la mise aux normes du CERS. 

«Bien qu'actuellement non normés, les déchets plastiques, et particulièrement les microplastiques issus de diverses sources ménagères, commerciales ou industrielles, sont de plus en plus reconnus comme l'une des grandes menaces pour la qualité des eaux, d’indiquer Geneviève Héon, conseillère municipale (arr. de Saint-Hubert) lors de la séance du conseil du 17 septembre. L’objectif général du projet proposé par l’école Polytechnique est de comprendre l’évolution des microplastiques dans les stations de récupération des ressources en eaux québécoises.» 

La conseillère Geneviève Héon (arr. de Saint-Hubert). (Photo : page YouTube de la Ville de Longueuil)

Par ce partenariat, la Ville s'engage notamment à verser à MITACS, un organisme à but non lucratif qui fait le lien entre les villes partenaires et l'École Polytechnique, une somme de 49 000$, pour une période prenant fin en septembre 2026.

En 2022, la Ville avait accordé un contrat à MITACS pour un projet de recherche de Polytechnique sur l'évolution des microplastiques dans les stations de traitement d'eaux usées.