Mont-Saint-Bruno–L’Acadie redevient rouge

Bienvenu-Olivier Ntumba (Photo : Le Courrier du Sud - Daniel Bastin)
C’est bien dépassé minuit que candidat libéral dans la circonscription de Mont-Saint-Bruno–L’Acadie, Bienvenue-Olivier Ntumba, a entendu la confirmation de sa victoire sur les ondes de Radio-Canada après une longue attente, une annonce qui a semé l’euphorie parmi la trentaine de sympathisants réunis dans son local d’élection à Saint-Bruno.
Quelques minutes auparavant, il venait de quitter le local en direction de Montréal pour le rassemblement du Parti libéral du Canada, mais il est revenu en courant en entendant les cris de joie de ses partisans restés au local électoral.
Ému, il a tenu un discours avant de repartir pour la métropole, en prenant le temps de remercier dans un premier temps celles et ceux qui ont permis cette victoire, son équipe, sa famille et ses proches. Puis il a remercié les gens de la circonscription qui ont voté pour lui.
«On ne peut pas dire mieux que : c’est le peuple qui a décidé et moi je m’en vais au travail pour représenter Mont-Saint-Bruno–L’Acadie; pour mettre de l’avant les enjeux de Mont-Saint-Bruno–L’Acadie en étant leur député du Québec à Ottawa pour une voix forte de Mont-Saint-Bruno–L’Acadie. Et aussi, Mont-Saint-Bruno–L’Acadie m’a élu pour appuyer Mark Carney et son programme et sa vision pour un Canada fort!»
Au moment d’écrire ces lignes, Bienvenu-Olivier Ntumba avait près de 47% des suffrages, soit plus de 8 000 voix d’avance sur sa plus proche rivale, la bloquiste Noémie Rouillard avec 35% des voix.
Le nouveau député redonne donc la circonscription aux libéraux après que Stéphane Bergeron l’eut emporté en 2019 sur le représentant du Parti libéral, Michel Picard.
Un peu avant le déclanchement des élections, les chances étaient bonnes pour la jeune candidate bloquiste de l’emporter et de succéder à Stéphane Bergeron, mais la venue de Mark Carney à la tête des libéraux a changé la donne à travers le pays et même dans la circonscription.
Toutefois, il n’y a pas eu de «vague rouge» comme l’espéraient les sympathisants libéraux puisque le premier ministre Mark Carney devra selon toute vraisemblance composer avec un gouvernement minoritaire.