Nouveaux trajets: un « soulagement » aussi pour Helicraft
Si des citoyens et élus peuvent se réjouissent de l’adoption de nouvelles trajectoires des hélicoptères d’Helicraft, le président et directeur des opérations de l’entreprise Jimmy Joubert partage le même sentiment.
«Ça fait plus d’un an qu’on a soumis de nouvelles routes auprès de Transports Canada, alors leur arrivée n’est pas une grande surprise. C’est un grand soulagement», a commenté M. Joubert.
«J’espère que cela conviendra à tout le monde», a-t-il ajouté.
Il espérait lui aussi un avancement dans le dossier, considérant la «mauvaise publicité» causée par les plaintes sur le bruit de ces appareils.
Question d’altitude
Le Règlement sur l’aviation canadien exige que les hélicoptères qui survolent les quartiers résidentiels soient à au moins 1000 pieds du sol.
Un règlement que M. Joubert a bien l’intention de respecter.
Selon la Loi sur l’aéronautique, une personne morale contrevenant au RAC est passible d’une amende de 25 000$, et de 250 000$ en cas de récidive.
«On demande même de pouvoir voler à 1500 pieds lorsque c’est possible», expose M. Joubert.
Ainsi, cela ne signifie pas que les hélicoptères cesseront de circuler au-dessus des villes, mais qu’ils voleront à la hauteur prescrite.
D’ailleurs, le nouveau tracé du Tour de Montréal d’Helicraft surplombe les quartiers industriels de Longueuil et de Boucherville, ainsi que le fleuve Saint-Laurent et l’autoroute 20.
Le circuit «Saint-Laurent» de l’entreprise longe quant à lui les berges du fleuve, dans l’arr. du Vieux-Longueuil puis à Saint-Lambert.
Auparavant, et ce qui était notamment à la source des plaintes, c’est que la tour de contrôle de l’aéroport de Saint-Hubert exigeait d’Helicraft que ses appareils volent à moins de 600 pieds au-dessus d’une partie de Longueuil, aux abords de l’aéroport, selon M. Joubert.
Le Règlement sur l’aviation canadien prévoit certification obligatoire pour être sous 1000 pieds au-dessus des zones bâties pour l’approche d’atterrissage et de décollage.