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Nuit des sans-abri de Longueuil : nouveau record de participation

Il y a 3 heures
Modifié à 16 h 28 min le 25 octobre 2024
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La foule a sillonné les rues du Vieux-Longueuil au rythme du groupe de percussions Zuruba.(Photo : gracieuseté)

La 26e édition de la Nuit des sans-abri de Longueuil a battu son taux de participation avec une présence marquée de citoyens, tant des élèves, des membres d’organisations locales ou des personnes vivant en situation d’itinérance. 

Sous le thème «L’itinérance : 100 visages», l’événement visait à faire état de la transformation du phénomène, alors qu’une multiplicité de facteurs contribue à l’augmentation du nombre de personnes en situation d’itinérance ou à risque de l’être.

«De touchants témoignages de deux jeunes ayant séjournées à l’auberge du cœur L’Antre-Temps ainsi que de trois usagers de la Casa Bernard-Hubert ont été adressés à la foule, relate la Table Itinérance Rive-Sud et le comité organisateur. 

(Photo : gracieuseté)

Il était aussi possible pour les visiteurs d’échanger avec une personne ayant vécu l’instabilité résidentielle, dans le cadre du projet Bibliothèque à Livres ouverts. 

«C’est quelque chose… c’est quelque chose ce que cette personne a vécu… » a répété  une citoyenne, une larme à l’œil. 

La foule a sillonné les rues du Vieux-Longueuil au rythme du groupe de percussions Zuruba. Une vingtaine d’organisations installés au parc St.Mark ont fait connaître leurs services.

 

Les élus Denis Trudel, Isabelle Poulet, Lionel Carmant, Shirley Dorismond, Sherry Romanado et Ian Lafrenière. (Photo : gracieuseté)

Le député de Longueuil-Saint-Hubert Denis Trudel a profité de l'événement pour dénoncer le «laxisme» du gouvernement fédéral dans la gestion des ententes pour la lutte contre l'itinérance, soit l'entente Capacité communautaire et Innovation et des fonds d'intervention en campement.

« Il est inacceptable qu’en plein milieu d’une crise de l’itinérance, le gouvernement fédéral n’ait toujours pas signé les ententes nécessaires à la mise en place des fonds d'intervention. Ce sont des vies humaines qui sont en jeu », a-t-il affirmé. Denis Trudel.

Ces fonds devaient inclure 250 M$ sur deux ans pour faire face à l'urgence des campements et de l'itinérance.

«Les organismes communautaires sont à bout de souffle. Ils ne peuvent plus continuer à travailler dans l’urgence constante. Il faut que les investissements fédéraux soient prévisibles et récurrents», a-t-il ajouté.