Actualités

Parcs, espaces verts et autres : Longueuil décrète un règlement d’emprunt de 25 M$

Il y a 15 heures
Modifié à
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

À la suite d’une intervention du chef de l’opposition, le conseiller Jonathan Tabarah s’est livré à un exercice pédagogique lors de la dernière séance du conseil en expliquant la différence entre un règlement d’emprunt et une marge de crédit. (Photo: page YouTube de la Ville de Longueuil)

Dans le cadre de futurs travaux d’aménagement et de réfection de divers parcs, espaces verts, voies publiques et pistes cyclables, les élus de Longueuil ont décrété un emprunt de 25 M$ à être remboursé sur 15 ans à même les revenus de la Ville. 

Une description sommaire des travaux comprend l’enlèvement, la récupération et la démolition de surfaces, l’essouchement et le défrichage, le nivellement, le drainage et l’évacuation des eaux pluviales, les surface synthétique et de caoutchouc coulé, les équipements de jeux pour enfants, le mobilier urbain et les travaux d’électricité.

Règlement d’emprunt et marge de crédit
Disant craindre pour le financement de projets qu'il juge plus prioritaires pour la Ville, tels que la lutte contre les changements climatiques, l’itinérance et la crise du logement, le chef de l’opposition, Jacques Lemire, a comparé un règlement d’emprunt à une marge de crédit. Cette déclaration a suscité une vive réaction de Jonathan Tabarah, leader de la majorité et responsable des finances et des infrastructures, qui a expliqué en quoi consistait un règlement d’emprunt.

«Pour obtenir un règlement d'emprunt, la Ville doit soumettre ses projets au gouvernement du Québec, de préciser M. Tabarah. Si la demande est jugée conforme, le gouvernement émet des obligations à des taux d'intérêt fixes. Les citoyens peuvent alors acheter ces obligations et sont remboursés avec les taux établis, comme pour tout autre produit financier. Ce processus permet à la Ville d'utiliser les fonds approuvés par le gouvernement pour financer les projets concernés.»

Le Leader de la majorité a qualifié de bizarre la façon du conseiller de Laflèche d’établir, selon lui, des vases communicants entre certains dossiers. «Est-ce que je suis en train de comprendre que l’équipe qui s’occupe des pataugeoires devrait aller s’occuper d’itinérance? Parce que là, on a un sacré problème.» 

M. Tabarah a réitéré que tout était effectué de façon responsable et dans les règles de l’art et que le conseil aura à se prononcer sur tous les projets.